Pour beaucoup d’entre nous, à la base, la fête de Pâques est avant tout une fête religieuse, qui selon moi avec le temps s’est effacée peu à peu, mais qui reste quand même omniprésente. Je ne vous parlerez pas ici de la mort de Jésus et de sa résurrection, mais plutôt ce qu’est devenue cette fête pour moi. Bien sûr, étant plus jeune et venant d’une famille de quatre enfants, Pâques signifiait «Le-gros-lapin»! Alors, la veille on se couchait, fébriles, en pensant à tout le chocolat qu’on allait recevoir le lendemain, et on comptait les cocos pour essayer de s’endormir…
Il y avait aussi la famille qui débarquait, souvent pour un diner agréable, parsemé de rires et d’accolades.
Quand venait le temps de la chasse aux cocos, soit dans la maison ou à l’extérieur autour, héé qu’on était heureux! Imaginez-vous le nombre de cocos que maman avait pris le temps de cacher ici et là, en sachant aujourd’hui qu’elle aussi devait avoir un certain plaisir à les cacher pour nous, parfois à des endroits faciles, parfois difficiles à trouver. Je me souviens encore des étoiles dans nos yeux, avec chacun notre panier d’une couleur que nous avions choisi nous –même, à calculer combien on en avait chacun… Souvent le même nombre, sinon on divisait de toutes façons…Une belle image de partage ceci dit 😉
Sans oublier qu’à la fin de cette précieuse chasse, nous avions LE grand prix pour nos grands efforts, Le GROS CHOCOLAT DE PÂQUES!
Vous savez, celui qu’on finit par casser et à mettre au congélo pour qu’il soit bon plus longtemps! Allo le « Sugar Rush » si je peux m’exprimer ainsi! Tout cela, sous les yeux amusés de la famille qui suivait nos parcours… Mais Pâques, ce n’est pas seulement la course aux cocos… C’est aussi lorsque le temps s’arrête, les rires des parents et des enfants en canon. Nous étions tellement contents d’être en congé de 4 jours, ÇÀ, c’était la grosse vie! Et j’imagine que c’était beau à voir, aux yeux heureux mais fatigués de nos parents, qui y avaient mis tant d’efforts pour faire de cette journée, un beau moment passé en famille.
Sans oublier la décoration d’œufs de Pâques!
On prenait un oeuf, on perçait un trou de chaque côté de celui-ci, afin de pouvoir souffler dedans, et faire sortir le jaune, pour ensuite les peindre de toutes les couleurs. Que de plaisir nous avons eus, même si j’imagine que de faire faire de la peinture à quatre enfants en même temps, sur un « rush » de sucre ne doit pas être de tout repos!
J’ai plein d’autres beaux souvenirs concernant cette belle fête.
Peut-être n’est-ce pas obligé que Pâques ait une signification religieuse pour vous, mais je crois que ça peut rester un moment à privilégier, avec les petits, et les grands. On a jamais assez d’occasions de se voir, de se serrer dans nos bras et de simplement profiter de la vie, et des gens qui nous entoure.
Joyeuse Pâques, et que la chasse commence!
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