Les différentes sortes de thé sont obtenues selon le traitement des feuilles du théier. Il ne s’agit donc pas de différentes espèces de théiers comme plusieurs l’ont cru pendant longtemps.
Thés verts
Une foisflétries, les feuilles sont chauffées à haute température pour ainsi neutraliser les enzymes responsables de l’oxydation.
Thés jaunes
On appelle pekoe, les petits bourgeons de duvet blanc cueillis à l’extrémité des branches du théier. Ce sont seulement ces bourgeons duveteux qui sont utilisés pour la fabrication des thés jaunes. Ceux-ci sont considérés comme les plus fins et les plus rares.
Thés blancs
Les thés blancs sont très délicats à cause de la légère oxydation en surface produite.
Thé semi-oxydé / thé bleu-vert / Oolong / Wulong
Cette famille de thés se situe entre les thés verts et les thés noirs. Il existe donc des Wulong verts et des Wulongs noirs déterminés selon le degré d’oxydation.
Thés noirs en Chine (post-fermentés)
Ayant un goût très terreux évoquant le cuir, le plus célèbre d’entre eux est le thé Pu-erh. « Les thés post-fermentés sont appelés en Chine thé noir, en raison de la couleur très sombre de leur infusion. Peu connus en Occident, ils y sont parfois désignés par le terme de thé sombre ou thé noir-noir. » (Wikipédia) Cette sorte de thé subit une oxydation non enzymatique différente des thés noirs. Traités selon un procédé traditionnel avec une longue période de fermentation de plusieurs années, les thés « crus » sont millésimés. Dans les années 70, un procédé plus rapide a été inventé pour obtenir un thé imitant ces derniers. Le thé « cuit » est un thé torréfié, ensuite maintenu dans une atmosphère très humide, puis il est ensuite fortement compressé. De plus, son infusion âcre s’adoucit et s’enrichit en vieillissant. Ces sortes de thé se bonifient donc avec le temps : l’âge étant un élément essentiel pour déterminer leur valeur et leur prix.
Thés rouges
Les thés rouges des Chinois sont les thés noirs des Occidentaux. « La couleur rouge correspond en fait à celle de l’infusion et non à celle des feuilles. Par ailleurs, le thé rouge vendu en Europe est généralement la dénomination donnée improprement à une plante, proche des acacias et différente du théier, poussant en Afrique du Sud, le rooibos, qui ne contient pas de caféine et peu de tanin.» (Wikipédia)
Thés noirs en Occident
Issu d’un procédé industriel britannique inspiré des méthodes traditionnelles chinoises, ces thés noirs commercialisés en Occident sont souvent additionnés de lait et de sucre pour en atténuer l’amertume.
Thés parfumés ou aromatisés
Avant leur infusion, plusieurs thés sont parfumés avec différents additifs : comme des fleurs (jasmin, rose); des essences (bergamote, citron) ou des épices (gingembre, cardamone, cannelle, poivre noir, clou de girofle, muscade). Voici les plus célèbres: thé au jasmin; Earl Grey (noir à l’essence de bergamote); Darjeeling, Assam et Nilgiri (thés noirs importés par les Britanniques, mais originaires des régions du même nom en Inde); Ceylan (thé noir originaire du Sri Lanka); Gunpowder (thé vert fabriqué en petites boulettes très dures utilisées pour la préparation du thé à la menthe dans les pays du Maghreb dont le Maroc est le premier importateur mondial); Gyokuro (un des plus grands thés verts japonais); Lapsang Souchong (thé noir chinois fumé à l’épicéa ou au cyprès); Tieguanyin (thé wulong très parfumé); sans oublier les thés verts Long Jing et Huangshan Maofeng.
Thés sans lien avec le théier
Sans avoir un lien avec la plante du théier, certaines boissons sont faussement appelées thé comme le maté (une variété de houx d’Amérique du Sud) et le thé rouge d’Afrique du Sud, issu du rooibos (un buisson rougeâtre qui ne contient aucune caféine).
Ayant une panoplie de variétés, le thé possède un éventail de bienfaits sur l’organisme. Il réduit le stress mental et physique, effectue l’entretien du système nerveux, protègerait contre les maladies cardiovasculaires, préviendrait le développement du cancer, « ralentirait le vieillissement, favoriserait le drainage, éviterait les caries, fluidifierait le sang, contrôlerait l’hypertension, etc. Toutefois, l’effet bénéfique d’une consommation régulière de thé n’a jamais pu être mis en évidence de manière probante. » (Wikipédia)
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