On en parle toujours, il fait partie de notre quotidien. Mais que faisons-nous avec le stress?
Un peu d’histoire
Dans le cadre du programme d’études en psychologie de l’Université de Montréal (UdeM) en 2005, j’avais un cours qui s’appelait stress et anxiété. Laissez-moi vous dire que je fus étonnée d’apprendre que le mot stress n’existe pas depuis si longtemps. Moi qui le ressentais au quotidien, qui le gérait perpétuellement durant les périodes d’examen, de boulot ou de travaux, j’arrivais à peine à croire qu’on avait inventé quasi récemment ce mot qu’on utilise au sens large à chaque jour.
En fait, c’est dans les années 1975 qu’ici, au Québec, le mot stress a commencé à se faire plus entendre. Toutefois, il ne fut pas inventé par nous puisqu’en 1956 l’endocrinologue Hans Selye, originaire d’Autriche, publiait un article The stress of life (Le Stress de la vie). Cet article décrit le stress comme étant un mécanisme d’adaptation que prend l’organisme pour s’adapter aux changements.
L’origine du stress
Ce fameux stress peut provenir de différentes origines ; physique (ex : fracture, allergie, brûlure…), physiologique (ex : faim, soif, fatigue) ou psychologique (C’est à dire, la valeur qu’on décide d’accorder à un évènement…Ex : colère, anxiété, peur…). La peur serait le pire stress psychologique !
Que ce soit un enfant qui tombe à bicyclette, la maman qui le voit tomber ou une personne qui se lève un matin avec une sensation ou émotion liée au stress, le corps a une adaptation à faire et doit gérer ce stress. Le niveau de stress diffère selon le cas, j’en conviens, mais il s’agit tout de même d’un stress dans les trois cas. Les cellules s’activent, les hormones se mettent en marche et c’est ainsi que le corps tente d’emblée s’adapter à une situation.
D’après vous, quel stress est le plus intense pour le corps ?
Prenons l’exemple d’un sportif qui s’entraine intensément pour une compétition et qui se blesse. Il ne peut plus s’entraîner à cause du stress physique causé par la blessure. Il doit prendre du repos, mais il veut s’entrainer pour la compétition à venir. Il ne veut pas perdre sa place parce qu’il veut gagner. En d’autres mots il a peur, ce qui crée un stress de plus. Ce stress additionnel a pour conséquence de ralentir son processus de guérison. Ce sportif souffrira-t-il plus physiquement ou psychologiquement ?
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