Dans un monde où tout roule à une vitesse effarante et où la performance est prisée au boulot, pour quelles raisons devrions-nous mettre notre tête sur le billot et fonder une famille? Seuls les fous… d’amour le feront!
Sans blague, dès mon tout jeune âge, l’école était ma grande passion. J’étais prédestinée à une belle carrière en enseignement. Toutefois, il faut croire qu’avoir des enfants change une vie, mais ô combien pour le mieux!
J’ai rencontré Rémi il y a onze ans déjà et, dès le début de nos fréquentations, nous en sommes venus à la conclusion que nous désirions fonder une famille et que je devienne maman à la maison.
Nous avons eu Lili en octobre 2008. Tout allait bien. Je m’occupais à merveille de mon petit trésor tout en poursuivant quelques projets d’écriture pour me désennuyer.
Or, j’ai vite réalisé que j’avais un énorme besoin de stimulation intellectuelle à combler. C’est alors que j’ai fait ma formation d’accompagnante à la naissance, un métier qui m’offrait la possibilité de travailler à temps partiel, de façon occasionnelle. Je pouvais donc sortir de chez moi de temps à autre, pour aller partager mes connaissances et retrouver ma passion pour l’enseignement.
Fanny est apparue dans nos vies en septembre 2010. Au fil des mois, bien que j’adorais ma vie de famille, je développais tout de même un appétit grandissant pour le travail. Je ne le cache pas : je suis une bollée dans l’âme. J’ai donc décidé de flirter davantage avec le domaine des médecines alternatives en entamant ma formation en naturopathie
Dans ma tête, je voyais en la naturopathie la possibilité d’avoir un bureau à domicile, qui pourrait ainsi combler avec aisance les besoins domestiques, familiaux et professionnels.
Voilà donc un bref portrait de ma façon très unique de jongler avec ma vie professionnelle et personnelle.
Voici quelques trucs qui m’ont aidée à accomplir cette mission quasi impossible :
- Sortir de chez moi entre copines de façon sporadique afin d’évacuer les tensions et de bavarder (souper de filles);
- Me défouler et m’entraîner au gym deux fois par semaine;
- Travailler à temps partiel pour prioriser mes enfants et mon conjoint;
- Impliquer les grands-parents dans la vie des enfants chaque semaine afin de créer des liens solides.
En guise de conclusion, je ne vous propose pas une recette miracle à suivre, loin de là. Je vous explique mon parcours très personnel.
Bien évidemment, le style de vie familiale dépend de nombreux facteurs (le temps que l’on peut y allouer, le revenu, la capacité à vivre dans la solitude et l’isolement quand un des parents est à temps plein à la maison, etc.).
En ce qui me concerne, je crois enfin avoir trouvé ce qui fonctionne pour le moment. On verra donc ce que l’avenir me réserve… mais pas de troisième bébé! 😉
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