En septembre 2012, l’INESSS a produit un document sur les mesures prometteuses pour diminuer le recours aux interventions obstétricales évitables pour les femmes ayant des grossesses à faibles risques. C’est un document très intéressant car il explique que dans bien des cas, les interventions médicales pourraient être évitées si les mesures proposées étaient mises en action.
On y explique que malheureusement, les interventions médicales engendrent souvent une cascade d’interventions. On dit que dans le cas d’une épidurale, par exemple, le travail sera souvent ralenti et la nécessité d’avoir recours à l’ocytocine sera augmentée.
Extrait :
« Recommandation
Au terme de son travail, l’INESSS, appuyé sur des preuves scientifiques et l’avis d’experts et de partenaires en obstétrique, constate que l’accouchement vaginal physiologique pour les femmes à faible risque obstétrical semble souhaitable. Ce rapport propose dix mesures générales, dix-neuf mesures particulières aux cinq interventions obstétricales visées dans ce rapport, et trente-sept éléments de pistes d’action pour la réduction des interventions évitables chez les femmes à faible risque obstétrical. Ces mesures ne sont pas un substitut aux guides de pratique existants. L’INESSS recommandeque le ministère de la Santé et des Services sociaux invite les
organisations représentant les femmes, les établissements qui dispensent des soins d’obstétrique, les organisations professionnelles concernées et les établissements d’enseignement de l’obstétrique à se concerter afin d’élaborer, à partir des mesures proposées, un plan d’action pour la réduction des interventions obstétricales évitables au Québec dans une perspective de décision éclairée et
partagée avec les femmes. »
Ce document riche en information est très volumineux, mais il peut être très utile pour bien comprendre quelles sont les recommandations faites par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux du Québec, permettant ainsi aux femmes et aux hommes d’être bien informés sur un sujet qui les concerne.
On y parle même des bienfaits d’une accompagnante ou d’une doula, et de l’importance de la préparation à la naissance 😉
Voici un autre extrait :
« Par ailleurs, la revue de Hodnett [2011] souligne dans sa conclusion l’importance de la présence d’accompagnantes formées auprès des parturientes, mais sans pouvoir préciser à quel moment cet accompagnement est optimal. En résumé, le soutien continu, par rapport aux soins habituels :
• diminue le recours à la césarienne notamment dans les milieux où l’analgésie péridurale et la surveillance fœtale électronique (SFE) ne sont pas disponibles mettant bien en relief l’effet en cascade des interventions;
• s’accompagne d’une réduction modeste du recours à l’analgésie péridurale ou à d’autres formes d’analgésie pharmacologique;
• améliore la satisfaction des parturientes sur leur expérience d’accouchement;
• raccourcit la durée du travail;
• n’a pas d’influence sur l’allaitement maternel;
• réduit la probabilité d’un Apgar faible à cinq minutes.
Le soutien continu a une plus grande efficacité lorsqu’il n’est pas fourni par un membre de l’équipe hospitalière ou par une personne appartenant au réseau social de la femme. »
Cette information est longue à lire, mais je trouve intéressant et important de vous fournir un lien vers un document qui est basé sur des études scientifiques. Je pourrais écrire des milliers de billets de blogue qui vantent les bienfaits de mes services, mais ce document appuie très bien ce que j’offre aux femmes et aux couples qui sont dans l’attente d’un bébé. J’avais envie de le laisser parler à ma place…
Voici le lien pour lire le document en entier : Cliquer ICI
Bonne lecture !
Mélanie
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