Le plaisir est le contraire de la douleur.
Il correspond à un état émotionnel agréable né spontanément d’une situation donnée, de la satisfaction d’un désir ou de la perspective de cette satisfaction. Physique, psychique ou intellectuel, il concerne tous les âges et est, comme le désir, indispensable à l’équilibre d’un être humain. Son refus, conscient ou inconscient, révèle un trouble psychique. (définition du site psychologies.com)
Il faut être en santé psychique et physique, bien manger, réduire notre empreinte écologique, s’entraîner, étudier, performer, s’améliorer, changer les mauvaises habitudes, faire le ménage, etc. Il y a tellement de pression à performer alors qu’en bout de ligne, l’important, c’est toujours d’aller de l’avant et d’investir de l’énergie sur les choses sur lesquels nous avons du contrôle. Personnellement, je n’ai nullement envie de sacrifier mon plaisir, mais je peux certainement modifier les sources de plaisir dans le but d’être orientée vers mes objectifs qui sont reliés à mes valeurs.
La manière dont on perçoit quelque chose a un impact direct sur l’effet que cette chose aura sur notre vie! C’est super louable de vouloir modifier nos habitudes ou encore maintenir des actions en place dans le but de s’orienter vers un objectif de vie, vers notre perception personnelle du bonheur, mais jusqu’à quel prix? Le chemin n’est-il pas plus important que la destination? Bien souvent, les buts évoluent et nous transforment en cours de route.
Vous l’aurez deviné, je ne suis pas une adepte de l’approche punitive. Je suis plutôt orientée sur le renforcement positif, et ce, autant dans ma vie personnelle que professionnelle. La vie est bien trop courte pour s’infliger des sensations négatives. Bien sur ce n’est pas toujours facile d’atteindre un objectif, mais il est toujours possible de doser pour s’adapter.
Il me semble qu’il y a tellement de gens qui se mettent de la pression, qui traversent avec lourdeur la « mise en place de la vie de rêve », dans le but essentiellement d’être meilleurs, de se préserver. Mais la question est : « Pour qui? »
D’autres se fixent des objectifs tellement grands que dès qu’ils vivent un petit échec, ils abandonnent, car la représentation mentale du but devient évidemment inatteignable. Dans les dernières années, je me suis fixé plusieurs orientations. Par exemple, je désire aider. J’oriente donc toutes mes actions vers ce désir et j’atteins des buts que je n’avais même pas imaginée… Je me surprends au lieu de vivre de la déception.
Ça fait maintenant trois ans que j’ai recommencé à être active régulièrement. J’ai eu pendant plusieurs années des douleurs tellement intenses suite à un accident que je n’osais bouger. J’ai pris beaucoup de poids et je me sentais découragée. J’essayais de me forcer à bouger, mais juste me faire à l’idée de sortir et prendre une marche prenait toute mon énergie. J’ai essayé plusieurs fois, mais à chaque fois je me décourageais assez rapidement. En plus de ne pas me sentir capable d’effectuer l’exercice et d’anticiper la douleur, je me sentais physiquement laide et incompatible avec l’image de quelqu’un de sportif. Ces pensées étaient en soi très irrationnelles, mais très présentes.
Un jour, avec quelques collègues au travail, nous avons décidé de rester 30 minutes de plus une fois par semaine pour nous amuser. Nous mettions des cours guidés d’exercices sur un écran que nous projetions sur le mur. Nous nous amusions tellement, sans aucune sensation de ridicule. Et c’est là que j’ai commencé à aimer m’entraîner.
Il m’est arrivé de me rendre à un entraînement et ne vraiment plus avoir envie de m’entraîner à ce moment-là et ne faire que 15 minutes avant de repartir, et c’est correct! Un peu, c’est mieux que rien. Tranquillement, l’entraînement est devenu de plus en plus un moment pour moi : l’effort s’est transformé en réconfort.
Tranquillement que j’en suis même arrivée à connaître mieux mon corps, à l’aimer et à découvrir et devenir « accro » à la sensation de bien-être qui se dégage suite à un effort physique. J’ai rencontré une amie passionnée du sport qui m’a accompagnée dans ma remise en forme et aujourd’hui, je peux vous dire que dépenser de l’énergie est aussi important et agréable à mes yeux que de manger une bonne bouffe entre amis avec une bonne bouteille de vin.
On sous-estime l’importance du plaisir, comment il est essentiel d’en ressentir pour maintenir une bonne santé psychique, mais aussi physique. En fait, la dopamine et la sérotonine, l’œstrogène et l’ocytocine sont toutes des hormones associées au bonheur qui sont nécessaire au corps, sans quoi des problèmes de santé pourraient apparaître.
Je dis oui au changement, mais tranquillement, en me respectant.
Références :
http://selection.readersdigest.ca/sante/dopamine-et-serotonine-dopez-vos-hormones-du-bonheur/
Laisser un commentaire