En commençant, un peu d’informations…
Ce que les gens voient, c’est ce qu’on dégage. On comprend beaucoup plus le non verbal que le verbal. En fait, lorsque quelqu’un nous livre un message, c’est seulement 7 % de verbal que l’on va retenir versus tout le reste qui résulte du non verbal. Quand tu chiales, ton corps chiale et, croyez-moi, il n’y a rien d’intéressant là-dedans.
J’ai vraiment de la difficulté à être à l’écoute du chialage
Ça me dérange de voir autant d’énergie gaspillée, cachée derrière, bien souvent, un sentiment d’écrasement, d’incompétence. Je chiale, moi aussi, souvent, sans m’en rende compte, mais je remarque que plus j’y porte attention, plus je m’en rends compte. Je désire tendre vers le positif, à la recherche de solution. Je suis la personne responsable de ma vie. Chialer, c’est comme dire qu’on n’est pas en charge, obligé, condamné, etc. Ce n’est tout simplement pas vrai : on choisit!
J’ai expérimenté
J’ai eu la chance de voyager pour travailler et, tout comme d’autres expériences qui n’étaient pas faciles, j’en suis ressortie tellement plus grande! Je suis fière d’avoir compris comment les gens ont des perceptions différentes de leur réalité. Ça m’a impressionnée de voir que les niveaux d’humanitude et d’entraide étaient autant développés, malgré le manque de tout observé par l’éducatrice spécialisée québécoise que je suis. C’est en voyageant de cette manière que j’ai compris que la meilleure grille, le meilleur outil en intervention, c’est moi! C’est ce que je dégage, c’est mon message. J’ai pris la décision de travailler mon message. Si ce n’était pas pour moi au début, c’était pour les gens qui seront influencés par moi de proche ou de loin. Peu à peu j’ai perdu la capacité de justifier le chialage ; c’est devenu insensé, comme un piège dans lequel je peux tomber, mais dont je désire m’éloigner.
La dépense d’énergie
Pourquoi? Tout simplement, pourquoi? Qu’est-ce que ça peut bien donner aux gens de chialer? Les gens ne seront pas plus à l’écoute ou sensibles devant une attitude négative. C’est plutôt l’inverse qui arrive. Ça peut tout affecter. Par exemple, si tu chiales contre ta job, t’as moins d’énergie, t’es préoccupé, t’es fatigué…, alors il y a moins de place pour vivre des moments positifs de joie, de tendresse, d’amour, de calme et, tranquillement, ils peuvent même disparaître. À chacun de voir où il désire mettre son énergie.
Le choix
Lorsque je chiale, j’espère m’en rendre compte rapidement, parce que je veux profiter de ce qui m’entoure. J’accepte de vivre à un rythme effréné, mais je l’ai choisi, j’ai choisi ce type de vie. Je choisis ma vie, je la remplis parce que c’est bien ce dont j’ai envie, c’est ce qui m’anime. Des fois, je suis à bout et c’est correct. C’est sans culpabilité qu’il m’arrive parfois d’annuler des projets pour me respecter.
La vie est comme une maison remplie de portes. Si tu n’aimes pas ce qui se cache derrière, ouvre l’autre, puis, si ça ne fonctionne pas, crée ta propre porte, amuse-toi. Mets de l’énergie où ça fleurit et tu auras un beau lit de fleurs.
Ce qui arrive bien souvent, c’est qu’il se produit des événements, des situations, qui sont vécus comme des problèmes devant lesquels il y a un sentiment d’Impuissance. Ces situations créent ou nourrissent le stress et les épisodes de chialage et, ensuite, ça devient un cercle vicieux. Pour en sortir, le seul truc qui fonctionne dans mon cas, c’est de penser « en dehors de la boîte ».
Qu’est-ce qui se passe dans le corps?
Quand tu chiales, tu vis du stress. Quand tu stresses, tu sécrètes des hormones, dont le cortisol. Lorsque tu sécrètes cette hormone, ton corps se dit « urgence » et diminue le fonctionnement de plein de choses dans ton corps, comme par exemple, le système immunitaire, les organes digestifs et d’autres afin de mobiliser l’énergie pour de la survie extrême. Disons que c’est pas trop bon pour le système de réagir ainsi de façon quotidienne, puisque c’est censé t’aider dans une situation de danger de vie ou de mort.
Être ouvert aux influences positives
Un jour, dans un livre j’ai lu la phrase suivante: « Qui a dit que la vie était supposée être facile ? » et là, j’ai eu un déclic. C’est vrai! Pourquoi le compliqué ? Le difficile serait moins valable que la beauté, la fluidité? C’est tellement interrelié. Pour profiter de la beauté, il faut connaître la laideur, sinon c’est juste normal, fade, habituel…
La perception change quelque chose. Un voit un défi où l’autre voit un obstacle. Il y a une différence évidente entre les deux, car pour l’un, c’est écrasant et accompagné d’un sentiment d’impuissance, alors que pour l’autre, c’est une manière de puiser dans ses capacités. Pour l’un, c’est une force qui le pousse vers le bas, alors que l’autre recherche une manière de se propulser vers le haut.
Pour conclure, en sachant que le corps parle, que ce que l’on dégage se perçoit rapidement par les autres et influence les relations interpersonnelles, il est beaucoup plus bénéfique d’adapter la perception que l’on a d’une situation afin de s’orienter vers la recherche de solutions plutôt que de se maintenir dans une position souffrante en s’exprimant sous forme de chialage. C’est non seulement plus bénéfique pour l’individu concerné, mais pour toutes les relations qu’il entretient avec ceux qui l’entourent.
Qu’est-ce que vous avez envie de projeter? De quoi voulez-vous vous emplir?
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