Comme beaucoup de gens, j’aime beaucoup l’Halloween
Je trouve que cette fête est très joyeuse et sans prétention. Le fait d’avoir des enfants n’a rien changé de mon affection envers les déguisements et les décorations. Par contre, j’ai découvert une réalité qui réserve quelques surprises, pas toujours bonnes, mais généralement cocasses!
1. On regrette souvent le costume ultra mignon
C’est souvent en plein milieu de notre tournée dans les rues qu’on s’aperçoit que le magnifique costume qui rend notre petit cœur tellement rigolo rendra notre Halloween inoubliable d’une manière inattendue. Parce que le costume de tortue (avec les leggings verts et la carapace qui se met par les jambes et s’attache aux épaules) n’a AUCUNE ouverture pour le changement de couche. Et s’il était relativement facile à faire enfiler à notre joyeuse marmaille, l’enlever dans une toilette public à un enfant inconfortable, tout en essayant d’éviter d’étendre le contenu odorant (dont l’odeur nous a averti du besoin pressant du changement de couche) représente un tout autre défi, surtout quand on est nous-même déguisé en sumo…
Suite à cette soirée, le costume a été rapidement donné à une friperie ou peut-être une autre famille a succombé à son charme sans se douter du vice caché. Et tous les autres costumes ont été scrutés à la loupe avant l’achat pour s’assurer qu’une telle aventure ne se reproduise pas avec les plus jeunes!
2. Il est bon de prévoir plus d’un costume
Même si nous ne vivons pas de mésaventures comme celle du costume tortue, les possibilités pour un enfant de salir son costume paraissent illimitées. Et ça n’arrive pas seulement au retour à la maison, juste avant de se coucher. Le nombre d’histoires de peinture répandue (elle était pourtant bien rangée sur une tablette hors de vue de l’enfant) ou de jeux dans le bol d’eau du chien (il restait 3 gouttes dedans…) est assez important pour que tout parent de jeune «halloweeneux» prévoit au moins un costume de rechange au cas où «l’accident» surviendrait 5 minutes avant le départ de la maison et qu’il soit impossible de le laver.
3. Ton enfant pourrait ne pas vous reconnaître
Pour des raisons de logistique, tu as décidé de te déguiser pendant que ton enfant passe du temps avec son autre parent ou un adulte responsable. Tu as tout planifié, ton déguisement n’est pas compliqué. Un peu de maquillage, 2 ou 3 accessoires et te voilà transformé en lapin, en ninja ou en vampire. Ce que tu n’avais pas planifié, c’est que lorsque tu t’es penché au-dessus de ta fille de 1 an, elle s’est mise à paniquer et s’est réfugié dans les bras de grand-maman. Même si tu lui répètes qui tu es, elle ne te reconnait pas.
Les jeunes enfants se basent beaucoup sur leur vision pour reconnaître leur environnement. Ils peuvent mettre quelques heures pour reconnaître maman qui revient de chez le coiffeur, alors quand elle se transforme en sorcière, le choc est important. C’est pourquoi, après une grosse réaction de la part de mon ainé lors de son premier Halloween, j’ai abandonné les maquillages pour les premières années et j’invite mes enfants à participer à la métamorphose pour les accessoires.
4. Les enfants peuvent réagir au sort réservé à leur sucrerie
Ça, je l’ai appris plus tard! Un enfant de 2 ans peut se souvenir qu’il a reçu des bonbons à l’Halloween. Chez nous, les quantités des aliments moins santé sont contrôlées. La récolte a donc été scrutée à la loupe pour former un petit sac de gâterie «moins pire». Notre fils était avisé et nous avons prévu avec lui des moments où il pourrait en manger. Papa et moi avions aussi prévu mettre la récolte hors de vue après quelques jours et la faire disparaître en les mangeant tranquillement.
Ça n’a pas marché comme on pensait! Et on s’est rendu compte que ce n’est pas très bienveillant. Chez nous, c’est au mois de mars que le souvenir des bonbons est revenu à notre fils. Il a fortement réagi quand on lui a dit qu’il n’en avait plus. Et je le comprends très bien maintenant. Nous avons pris, sans sa permission, quelque chose qui lui appartenait. Je ne réagirais pas mieux si quelqu’un venait manger mon chocolat de Pâques en cachette. Maintenant, on fixe avec les enfants une date à partir de laquelle les bonbons deviennent propriétés publiques.
5. Certains enfants réagissent mal devant les décorations/costumes
Les maisons décorées, c’est une grosse partie de ce qui rend Halloween si spéciale. Certains y mettent même vraiment beaucoup de motivation. Avant de fêter avec mes enfants, je n’avais pas réalisé, ou du moins j’avais complètement oublié combien ça peut être impressionnant pour les petits! De plus, leur réalité d’enfants fait que la peur ne vient pas toujours d’où on s’y attend…
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que mon petit homme de 3 ans passait sans aucun problème devant les fantômes, squelettes et membres sectionnés qui ornaient les différentes maisons, mais que la vue de la dame déguisée en poulet l’a perturbé pour quelques jours : « Maman, je ne veux pas que tu aies des plumes! » Il croyait que c’est ce qui arrivait aux mères comme moi qu’on qualifie de mère poule! C’est fou ce que ça fait, un cerveau immature qui ne distingue pas la réalité de l’imaginaire, des rêves, des contes et du second degré des expressions. Pas facile de garder son sérieux devant une telle peur très réelle pour l’enfant.
Comme on dit, un parent averti en vaut deux. Préparez-vous, c’est peut-être le hot-dog qui provoquera le plus de réaction chez votre fils! Et ce sera d’autant plus cocasse que c’est son papa qui sera dedans 😉
Joyeuse Halloween en famille!
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