Ça y est, je vois le titre de mon propre article de blogue et je sais très bien que je suis la première à le faire involontairement et en toute connaissance de cause.
OUI, je me compare ! OUI, j’en ai marre ! OUI, je sais que ça nuit à ma réussite ! OUI, je sais que je dois faire du développement personnel, que je dois me comparer avec mon égal (ce qui n’arrivera pas, parce que je suis unique tout comme vous)… Bref, je voulais échanger avec vous sur ce syndrome, si on peut l’appeler ainsi.
Le syndrome de la comparaison
Avec les réseaux sociaux, on est gâté ! Pourquoi ? parce qu’on peut à toutes les 10 secondes se comparer avec une personne sur Facebook qui semble baigner dans le bonheur, qui vient d’apprendre qu’elle a gagné un prix, qu’elle a plein de contrats (et pas toi !), que les services de ta compétitrice (ben celle qui est dans le même domaine que toi et qui est là pour faire vivre la diversité!) a plus d’abonnés Facebook ou Instagram que toi, pis qu’elle vient de fracasser les 1000 ventes sur Etsy… à coup de claques sur la gueule, tu te diminues toi-même. Tous tes efforts des jours derniers, morts en quelques clics. Pathétique hein !?! Ben c’est la réalité.
Je suis dans le domaine de la photographie. Je peux vous dire que c’est l’abondance et abondance veut dire : tu vas te comparer. Tu te revires de bord et celle qui collaborait avec toi lance un projet avec une autre photographe. Ouch ! On va te dire : ben voyons ce n’est pas grave, c’est surement juste parce que tu n’étais pas disponible, elle avait besoin rapidement … Oui, probablement qu’elle me respecte, qu’elle a bien aimé travailler avec moi, MAIS c’est quand même difficile à faire passer sans se comparer. On a beau se convaincre que c’est pour le mieux, que d’autres belles collaborations viendront, un petit mal à l’âme s’installe pis tu ne l’avais pas invité !
Ta vraie valeur
C’est de même à tous les jours. Tous les jours, il y aura l’autre, la fille, le gars, la vedette qui aura eu le contrat que tu voulais. Ce qui compte, à mon avis, c’est que tu saches ta vraie valeur. Euh quoi ma vraie valeur !?!? Tu te dis comme moi que tu la connais, que tu es fière du chemin parcouru… Semble-t-il qu’il faut encore travailler sur notre confiance en soi. Je lis et lis des livres de développement personnel depuis plus d’une année et malgré tout, je suis sensible. C’est là que j’ai envie de te dire que même si tu connais ta vraie valeur, tu dois surtout connaître tes limites. On sort souvent de notre zone de confort quand on est entrepreneur, c’est la base parce que assise devant Netflix ben les contrats emballants n’arriveront pas. Qu’on le veuille ou non, c’est quand on sort de notre zone de confort qu’on se met à risque. Quels risques ? Celui de se comparer, d’être déçue, de se remettre en question, de se demander pourquoi j’ai dit «oui», les verbes au conditionnel embarquent « j’aurais dû, j’aimerais dont, je voudrais tant, etc.». Re Ouch ! Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on se met aussi à risque de manière positive. Ça nous permet de découvrir nos propres valeurs, celles qu’on a envie d’honorer et de ne pas laisser personne d’autres les transgresser. C’est difficile de ne pas empiéter dans la zone «Ok pour cette fois-ci». Si tu peux l’éviter, protège-toi !
Exemple de risques :
- Tu vas voir le fil d’actualité d’une autre photographe et tu vois qu’elle a 3 000 j’aime – tu te mets à risque
- Tu vas souper avec une amie qui ne comprends pas pourquoi tu t’es lancée en affaires en marketing social – tu te mets à risque
- Tu acceptes un contrat juste parce que tu ne veux pas perdre d’argent, mais tu doutes de tes compétences au point que tu ne dors pas la nuit avant– tu te mets à risque
J’ai pas besoin de te dire que je suis la première à prendre des décisions « moins intelligentes» (que je qualifierais dans certains cas de décisions de marde !). Chaque fois, ben oui j’ai des regrets et je suis déçue de ne pas avoir pris une décision enlignée avec mes valeurs.
Quand vous débutez une relation avec un partenaire d’affaires, un fournisseur, un client même un ami (encore plus!), établissez dès le départ les règles du jeu. Ce que j’ai appris lors d’une formation le printemps dernier c’est qu’on veut tous être aimé, on veut tous plaire, mais il ne faut pas le faire contre nos valeurs. Si tu as le temps, tout de suite, là, après avoir lu mon article, prends un papier et un crayon et dresse la liste de tes cinq valeurs, celles que tu te promets de ne pas transgresser.
Si on peut éviter que le doute s’installe en soi, ça vaut la peine de faire l’exercice et de relire cette liste quand on sent qu’on est sensible.
Intégrité – Compassion – Entraide – Famille – Confiance
Katy
POUR UNE TRENTAINE SUR MESURE
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