Pour de vrai? Et oui! Les médecins ont parfois tort, tous comme toi et moi. Et quand on parle d’alimentation et d’allaitement, c’est assez fréquent.
Pourquoi? C’est simple : les médecins ont dans leur cursus scolaire environ 7 heures de cours sur l’alimentation et 3 sur l’allaitement! On s’entends-tu que toi qui allaite ton bébé au moins toutes les 4 heures depuis ca naissance… ce n’est pas trop long que tu as plus d’expérience qu’eux.
Ton bébé vomi en jet et ton médecin te balance un : c’est normal, c’est juste son clapet qui est immature. Donnons-lui des médocs et tous va se régler….Ouais ben je vais t’apprendre un truc : CE N’EST PAS NORMAL!
Ton bébé as du mucus dans ses selles, ne dort jamais sauf sur toi et surtout pas sur le dos. Ton médecin : c’est juste un bébé difficile, c’est normal… encore une fois : CE N’EST PAS NORMAL!
Ton bébé est bourré d’eczéma de la tête au pied : on va le beurrer de cortisone, ça va régler le problème… ÇA NON PLUS CE N’EST PAS NORMAL!
Les médecins sont parfois (souvent) borner et ne veulent pas croire que l’alimentation de la mère à un impact sur le lait qu’elle produit. Certains médecins, un peu plus aux faits des dernières études, vont dire à la mère de couper les produits laitiers. Certains iront même jusqu’au soya! Mais après ça, ils laissent les mères à eux même sans soutient et sans qu’elles ne sachent trop comment et pourquoi.
Tous ce que la mère ingère, que ce soit un médicament, un aliment ou un breuvage passe dans le lait, peu importe ce que votre doc ou votre entourage pourra vous sortir comme arguments loufoques (et si tu fais ou à déjà fait un régime d’éviction pour l’allaitement tu sais de quoi je parle). Lors de la digestion, la maman laisse passer (normalement) des acides aminés dans son sang afin de nourrir son propre système. Il arrive souvent que la mère elle-même tolère moyennement un aliment sans trop s’en rendre compte (il faut dire que les signes d’intolérances sont souvent subtiles et aussi flou que d’avoir mal à la tête le soir quand on a déjeuné avec un bol de céréales… on s’entend que le lin est pas évident au premier regard). Elle laissera alors passer des protéines, des glucides et autres composantes qui ne sont pas parfaitement digérés directement dans son sang.
Comme le lait est produit à partir du sang, ces protéines et autres composants se retrouve donc dans le lait de la maman rendant son lait beaucoup plus difficile à digérer pour bébé. Ceci pouvant créer une irritation du système digestif qui amènera les symptômes suivant : reflux (souvent interne donc difficile à déceler), régurgitations excessives ou vomissement en jet, eczéma, mucus ou même sans dans les selles, selles explosives, incapacité de coucher l’enfant sur le dos, coliques intenses (je crois pas au colique personnellement), refus de prendre le sein menant souvent à une mauvaise prise de point, un bébé qui se tire vers l’arrière ou qui semble mâcher de la gomme(symptômes de reflux)… En gros un bébé qui n’est vraiment pas bien!
Souvent, c’est à bout de force que les mamans vont voir leur médecin pour avoir de l’aide mais rarement elles en obtiennent. Et bien sache que même sans médecin, il y a des solutions!
Première étape :
Rédaction d’un journal de bord détaillé. Tu dois TOUT y inscrire. Ce que tu manges avec les heures, les tétés avec les heures, les selles (couleur, consistance, présence de sang ou de mucus, explosive), les dodos, les humeurs, l’état de la peau, présence de reflux… et gros, absolument tout.
Les premiers coupables sont malheureusement souvent des aliments que l’on retrouve partout soit la protéine du lait de vache (PLV), la protéine bovine (PB) et le soya. Il est donc recommander de les éliminer complètement de l’alimentation pour minimum 3 semaines (combiner à la rédaction du journal).
Deuxième étape : l’analyse. Il se peut que même en retirant les PLV, PB et soya la situation ne soit pas parfaite. Dit toi que tout ce que tu manges peut être un irritant pour bébé. Avec 3 semaines de journal, tu pourras commencer à regarder si tu as eu de meilleures journées que d’autre afin de voir les aliments que tu as mangé afin de te donner des pistes de solutions. Quand la situation est toujours aussi précaire qu’avant l’éviction des PLV, PB et soya, c’est souvent que le (ou les) coupable(s) peuvent être d’autres aliments qui sont présents partout comme les œufs, le gluten ou encore le maïs.
Troisième étape : les essais. Il n’y a pas de formule magique dans la détection des intolérances alimentaires (et crois moi j’aimerais ça te dire le contraire). Il faut faire des tests. On coupe un aliment voir si ça aide et on analyse le journal. Ça peut prendre du temps comme ça peut être très rapide. Un conseil personnel : il ne faut pas réintroduire les aliments que nous avons exclus avant que la situation soit sous contrôle. Dit toi que plus tu mangeras d’aliment, plus se sera difficile de te retrouver dans l’analyse. Une façon que je préconise beaucoup avec mes clientes est de couper le nombre d’aliment à une vingtaine. Je conseil de prendre 2 à 3 protéine, 8 à 10 légumes, 3 à 5 fruits, 1 sucre, 1 à 3 céréales (de préférence sans gluten) et un corps gras. Il faut noter que ce genre de régime est temporaire mais il permet n=bien souvent de se sortir la tête hors de l’eau quand on est au bout du rouleau et que bébé ne va pas bien.
Quatrième étape : l’introduction ou la réintroduction. Quand on tente le tout pour le tout avec un régime de 20 aliments, on doit tenter d’introduire de nouveaux aliments à ce régime quand l’état de bébé est sous contrôle. On introduit alors un aliment à la fois sur quelques jours (3 à 7 jours selon la fréquence à laquelle l’aliment sera consommé) tout comme on le fait avec l’introduction des aliments chez un bébé qui commence à manger. Ainsi, on évite d’introduire trop d’aliment en même temps et de se retrouver à nouveau avec un bébé qui ne a pas bien sans savoir pourquoi.
Je sais que ce processus semble complexe mais au bout du compte, il suffit de manger simplement et de se tenir le plus loin possible des aliments transformés! Et n’oublie jamais : Si ton instinct de maman te dit que quelque chose cloche, écoute-le! Peut importer ce que ton médecin et ton entourage te dit. Fais toi confiance, tu sais mieux que personne ce qui est bon pour ton enfant
Laisser un commentaire