L’ouverture à l’autre alimente le bien-être

Je remarque que plus je m’ouvre, plus les gens sont ouverts, plus je me sens entourée, plus je me sens heureuse.

Les souffrances que j’ai vécues étaient souvent liées à un sentiment de solitude et du fait d’être incomprise par les autres. Alors, je me refermais pour éviter d’avoir mal et, par le fait même, je m’assurais de reproduire la même souffrance. La peur du rejet est ce qui m’a toujours encouragée à me fermer. Il n’y a rien de pire que de rester emprisonnée avec des perceptions… C’est une manière de s’empoisonner de l’intérieur.

 

L’ouverture aux autres est reliée à l’humilité

Il y a un aspect collectif et associé au respect. Ça implique de sortir de sa zone de confort, prendre des risques et ne pas avoir peur de se tromper. Selon le moine bouddhiste Matthieu Ricard, la gentillesse, l’altruisme, la coopération n’ont jamais été aussi populaires, ce qui traduit un réel changement de culture . Selon lui, l’altruisme véritable existe, il est naturel et a beaucoup de bienfaits^[1]. Au niveau physique, les neurosciences sont même capables de démontrer que le cerveau réagit positivement lorsque stimulé dans ce sens (comportements proactifs, ouverture, altruisme)^[2]

L’ouverture à l’autre demande cet état d’esprit ouvert, dépouillé de sentiments et d’émotions négatives, sinon la relation est impossible. Tous ceux qui ont voyagé « en sac à dos » le savent : soit tu t’ouvres, soit tu passes un voyage désagréable.

Plus je m’ouvre, plus je me rends compte qu’à travers la différence, il y a une très grande similarité

Et plus je me sens comme une partie d’un tout, qui est l’humanité. Je n’ai pas toujours eu la capacité d’être ouverte comme je le suis présentement, mais j’ai toujours tendu vers l’ouverture, car c’est naturel et, même en plein développement, je comprenais que pour que je sois heureuse, il fallait que je réussisse à m’ouvrir et à avoir confiance (même si ça fait peur).

Si tu n’as pas peur de tomber, tu risques beaucoup moins de te faire mal : dans le sens où le pire que quelqu’un peut te faire lorsque tu fais preuve d’ouverture, c’est de réagir avec fermeture, par exemple, en rejetant l’autre, mais en réalité est-ce que c’est vraiment blessant? Tout dépend de notre perception.

L’ouverture aide à s’adapter plus rapidement, un alimente l’autre, et ce, de manière favorable pour nous. C’est issu de l’instinct de survie, c’est pourquoi c’est naturel et sain.

Et vous, êtes-vous plus du type ouvert ou fermé?

 

^[1]http://www.psychologies.com/Culture/Savoirs/Philosophie/Articles-et-Dossiers/Matthieu-Ricard-et-Christophe-Andre-une-conference-organisee-par-Psychologies-Magazine

^[2] https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/42721/cerveau-meditation-matthieu-ricard-sonia-lupien