C’est peut être moi et ma philosophie qu’un enfant ne devrait pas avoir besoin de médicaments pour être bien… Je ne sais pas trop, mais je vis un profond malaise avec ce que je constate actuellement dans les différents groupes de maman que je côtoie, que ce soit sur Facebook ou dans mes amies.
C’est rendu que le nombre d’enfants qui prennent une médication pour le reflux est presque de 1 enfant sur deux. Pourtant, selon l’étude des médecins de Sainte-Justine, la médication devrait être utilisée seulement dans les cas de RGO (reflux gastro-œsophagien) modérés à sévères, impliquant des complications respiratoires ou une œsophagite. Dans le même article, on nous parle des solutions non pharmacologiques, tel que, le changement de préparation pour une préparation hypoallergénique ou un régime d’éviction ou encore de faire attention à la quantité de lait donné.
Pourtant, les médecins sont souvent fermés à cette option et les mères se retrouvent démunies. J’ai tellement entendu des histoires de mère devant se battre afin d’obtenir une prescription de lait hypoallergénique quand leur enfant vomissait en jet. Par contre, ça ne prend pas deux secondes et la prescription de Prévacid est faite! Ou encore des mamans qui débutent un régime d’éviction, qui en parle à leur médecin qui leur rit au visage en leur disant que ça n’a aucun lien. Pourtant ces mères avaient bien souvent vu des améliorations avec le régime, mais elles se mettent en doute et se convainquent, que leur médecin à raison et cesse le régime en donnant une médication, parfois deux et termine souvent par donner des préparations quand souvent l’éviction des produits laitiers et des allergies croisées aurait suffi…
Voici la conclusion de l’article donc je vous parle :
«Les traitements que l’on croyait efficaces et sécuritaires il n’y a pas si longtemps sont loin d’être parfaits. Bien que les études soient parfois de petites tailles, que la méthodologie soit variable et que les symptômes de RGO puissent être difficiles à évaluer de façon objective chez les nourrissons, rien ne permet de conclure à l’efficacité des prokinétiques. Les médicaments réduisant l’acidité n’aideraient pas non plus à soulager les symptômes de RGO. De plus, la sécurité de toutes les classes de médicaments employées soulève des inquiétudes. À la lumière des connaissances actuelles, les traitements pharmacologiques doivent donc être réservés aux cas compliqués. En tant qu’intervenant de première ligne, le pharmacien est fréquemment appelé à rencontrer des parents dont le nourrisson présente un RGO. Ces parents sont souvent désemparés et cherchent des solutions. Le pharmacien doit rassurer les parents d’enfants présentant un RGO non compliqué et les guider dans les mesures à prendre pour éviter qu’ils ne se perdent dans une escalade de mesures inefficaces. Les enfants présentant un RGO compliqué doivent être orientés vers leur médecin. Lorsqu’un traitement est commencé, le pharmacien doit s’assurer que le médicament est bien administré et surveiller son innocuité.»
Peut-être que c’est moi, qui ne comprends pas bien et qui suis bogué sur mon idée que la médication devrait être la solution de dernière ligne. Je ne sais pas si c’est moi qui ne suis pas normal, mais je trouve vraiment dommage que les professionnels qui devraient normalement nous aider soient ceux qui bien souvent, nous découragent de tenter de soigner nos enfants, de façon naturelle et sans médication quand tant de mères ont vu leur bébé devenir enfin heureux, simplement en trouvant le bon régime ou le bon lait pour leur bébé. Il y a juste moi qui ne trouve pas ça normal?
Sources : Profession Santé
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