Lève la main si tu t’inquiètes …!!!
La maternité, cette magnifique étape dans la vie d’une femme!
Ce sentiment d’amour inconditionnel, ce lien privilégié, cet échange d’ocytocine entre la maman et son bébé…
C’est beau, c’est puissant, c’est même enivrant.
Mais, ce qu’ils ne nous disent pas à l’hôpital, quand tu expulses cet être si fragile, c’est à quel point l’anxiété, l’inquiétude, les questionnements perpétuels sur l’avenir de ton enfant, te rongeront de l’intérieur.
À l’époque de notre vie de femme « pas d’enfant », on a que notre petite personne à penser, à s’occuper et à combler. Certes, on a l’empathie, la compassion et le souci de l’autre. Je crois même que c’est le propre de la femme.
MAIS pas autant que lorsqu’on a des enfants.
Chaque étape de la vie de notre marmaille apporte son lot d’inquiétudes.
« A-t-il assez dormi…? »
« Mmmm, je pense qu’il a faim…? »
« Oh, va-t-il se faire mal s’il grimpe dans ce module…? »
« Va-t-il être correct s’il se garde seul une heure? S’il lui arrivait quelque chose… »
« Ben voyons, il n’est pas encore rentré et il est tard… »
« Le jour de son départ de la maison, va-t-il être bien?… je vais l’appeler juste pour m’assurer qu’il ait tout ce dont il a besoin… »
Avouez qu’on fait toutes ça!!! 😉
On n’en a pas assez de se soucier de nos petits, il faut s’en faire pour la planète entière. De tous ces enfants qui n’ont pas la même chance que les nôtres. Les nouvelles de 22 heures nous rappellent que ça ne tourne pas rond sur la terre et ça rajoute à notre anxiété déjà bien présente dans notre quotidien.
C’est ça être mère!!!
C’est parfois lourd à porter pour nous et notre famille. Il est important et nécessaire de s’inquiéter, de prendre soin de notre progéniture, mais il est aussi de notre responsabilité de lâcher-prise. De les laisser expérimenter, faire des choix, se blesser et se faire blesser. 🙁
Juste d’y penser, j’angoisse!!!
Le développement de l’humain est bien fait. Chaque étape nous prouve que tout est en place pour faire face aux situations de la vie. Et on est beaucoup plus gagnantes lorsqu’on accompagne nos enfants dans leur cheminement au lieu de « faire » pour eux. Ils s’en sortent forts, autonomes et épanouis et les mamans en sont fières et reconnaissantes.
Cette inquiétude qui nous vient à l’accouchement, et même avant, est dans notre nature. Elle s’installe au même rythme que notre ventre grossit. Honnêtement, je crois qu’elle ne part pas vraiment, mais elle peut se contrôler et se gérer. Faire confiance en la vie, en nos enfants et en nous. Les amener à être de bonnes personnes avec une éducation positive et préventive.
Mais ça, on n’apprend pas ça dans le livre de 300 pages qu’ils nous donnent à l’hôpital, on l’apprend au jour le jour en étant à l’écoute de nos petits et de notre coeur!!!
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