<< Je sais que c’est bizarre mais je le goût de te parler… Parce que quand tu seras là, j’aurai peut-être pas le courage, de te raconter la vie comme le ferait un vieux sage. >>
-À l’enfant que j’aurai, Okoumé
Bientôt six mois que tu remplis ma vie de bonheur et d’amour (tout comme tu l’as remplie aussi de biberons et de couches 😉 ) , ma petite cocotte. Le temps me file entre les doigts et j’essaie de profiter de chaque instant au maximum. Je te regarde t’assoupir, dans mes bras, de ta peine qui était devenue inconsolable grâce à un bon huit onze de lait bien chaud et je redoute le jour qu’un câlin et un biberon ne seront plus ce qu’il te faudra pour cesser les larmes de couler sur tes joues.
Ce jour-là, maman sera là.
Probablement que je n’aurai peut-être pas les bons mots pour te consoler, peut-être que mes bras ne seront pas assez forts pour t’enlever tous tes tracas, mais une chose est certaine c’est que je serai là.
Je voudrais te dire que tout ira bien, que tu seras à l’abri des petits ainsi que des plus gros drames de la vie, mais malheureusement, je ne peux pas. Un jour ou l’autre, viendra le premier garçon qui te brisera le cœur, un échec que tu aurais voulu éviter ou encore la perte d’un être cher. Pendant tous ces moments que tu seras inconsolable, je vais vouloir prendre ton fardeau et le mettre sur mon dos pour revoir le sourire de la petite fille de 6 mois qui, à l’aurore, me voit arriver dans sa chambre.
Mais avec le temps, tes problèmes auront grandis avec toi… C’est pourquoi je ne peux pas te promettre de pouvoir tout t’expliquer les raisons de tes peines, mais je peux te faire la promesse, que peu importe l’âge que tu auras, peu importe le souci que tu auras, mes bras seront grands ouverts pour toi. Pour toutes ces dures épreuves rappelle-toi que tu as tellement de beaux moments remplis de joie et d’amour en toi.
Lorsque ta chute en tricycle deviendra une chute de ton estime, maman sera là.
Lorsque ton toutou déchiré deviendra ton coeur déchiré, maman sera là.
Lorsque que ton échec à faire tes premiers pas deviendra ton échec à l’école, maman sera là.
Lorsque ta joie de te tenir assise toute seule deviendra ta joie de conduire toute seule, maman sera là.
Lorsque ta photo de finissante à la maternelle deviendra ta photo de finissante du secondaire, maman sera là.
Lorsque ton sourire à ma vue le matin deviendra le sourire à la vue de ton copain, maman sera là.
Lorsque ton âge compté en mois deviendra ton âge compté en année, maman sera là.
À toi, ma fille, qui grandit trop vite, maman sera toujours là et sache que tu es incroyablement forte et rien est à ton épreuve.
Je t’aime de tout mon coeur.
Nouvelle maman
#leschroniquesdunenouvellemaman
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