Je suis tellement bien entourée, de par ma famille que j’ai depuis toujours, et les amis qui m’entourent depuis quelques années déjà.
Les personnes que j’ai dans ma vie le sont parce qu’on a fait des choix.
Elles ont fait le choix de comprendre mes particularités, et moi de les épauler et écouter quand je le peux.
Mais on se le cachera pas: ça peut devenir très lourd une amie comme moi qui, mentalement, ne vas pas toujours bien. Pour qui le petit hamster est rarement au repos et a souvent besoin de se faire rassurer. Ou écouter. Souvent, avec mes amies, on se lance la balle, l’une après l’autre. « Je vais bien, je t’écoute! » Et vice-versa
Mais qu’arrive-t-il lorsque l’une de nous ne va pas bien? Qu’on a besoin de parler, mais qu’on ne veut pas surcharger l’autre? En rajouter sur ses épaules?
Pourquoi ne pas lui demander?
J’ai vu passer sur Facebook v’là quelques mois un message du genre, « J’ai une amie qui me demande toujours si je suis mentalement disponible pour l’écouter, avant de se décharger sur moi. » J’ai adoré lire ça. Souvent, je suis mon intuition, à savoir si mes amies sont capables d’en prendre mais dépendamment comment je vais, je ne suis pas toujours à l’écoute de ma petite voix intérieure.
Je crois qu’on a souvent de la difficulté à imposer des limites.
Nos amis, notre famille, nos enfants, ils ont besoin de nous et on se rend disponible. Mais à quel prix? Jusqu’à ce qu’on croule leur surcharge mentale, en plus de la nôtre?
Et si, au lieu, on commençait les conversations en demandant, « Es-tu mentalement disponible? »
Tanya
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