«Lâcher-prise»; combien de fois avons-nous entendu ce mot?
Combien de fois par jour essayons-nous de le mettre en pratique?
On en vient à détester les gens qui nous disent sans cesse de lâcher-prise. Mais en réalité, est-ce si difficile? Est-ce si exigeant? Pas tant. Il faut juste lâcher-prise sur le fait de lâcher-prise.
Nous sommes submergé de « post » de bonnes intentions; des citations positives, des fils d’actualité remplis de conseils bien-être.
C’est vraiment intéressant de voir à quel point l’humain cherche et désire prendre soin de lui. À quel point il veut être « zen », méditer, LÂCHER-PRISE. Cela vient parfois avec un soupçon d’anxiété. À trop vouloir être comme le Dalaï Lama, on stress et on se met de la pression. Les bien-faits de nos démarches s’annulent. Soyons doux envers nous-même.
Être dans le lâcher-prise ne veut pas dire être dans le déni de tout, se « foutre » de tout, penser qu’à soi et délaisser nos valeurs d’empathie.
Être dans le lâcher-prise veut dire de laisser les évènements couler tout doucement sans les forcer. Lorsqu’on se rend compte qu’on n’a pas le contrôle sur la pensée des gens, sur les actions des gens, sur le déroulement des activités, on est dans un certain lâcher-prise.
Le cerveau utilise le contrôle par peur, donc pour se sécuriser. Un besoin primordial chez l’Homme. Mais de lâcher du reste peut nous apporter une grande liberté. Diminuer, aller même jusqu’à éliminer les attentes.
C’est vrai, tout ne se déroule pas comme dans les films. Tout ne se déroule pas comme on l’imagine. Tout est parfois à l’opposé de nos désirs. Et c’est lorsque l’on s’en aperçoit que c’est ainsi qu’on peut dire qu’on est dans le lâcher-prise.
Comme tout processus de cheminement, il ne faut pas le forcer, l’exiger ou s’en vouloir si cela ne fonctionne pas.
On est en perpétuel changement, en évolution.
Ne rien prendre pour acquis. Un jour, on se sent solide, en paix et le lendemain, on peut vivre un évènement qui bascule nos pensées et nos vies. C’est de là l’importance de pratiquer le lâcher-prise et de demeurer lucide face aux circonstances. Celles-ci seront probablement plus douces à surmonter.
Comment reconnaître que nous sommes dans le lâcher-prise?
Pour de vrai, je ne le sais pas. Je ne sais pas comment le définir. Pour de vrai, je ne me pose pas cette question. C’est un état d’être qui n’est pas parfait, certes. Je pense en tout humilité qu’on le ressent mais qu’on ne peut pas le décrire. C’est aussi une méthode qui nous suit toute une vie. On ne devient pas maître du lâcher-prise, il nous accompagne comme un meilleur ami et nous fait des petits rappels quand il sent qu’on dérape.
Donc, la prochaine fois que quelqu’un vous dira de lâcher-prise, souriez, prenez une bonne respiration et lâchez prise sur le fait de lâcher-prise!!!
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