C’est un après-midi d’automne que j’ai appris que tu avais fait de ma petite sœur ton lieu de résidence et de construction pour les neuf mois à venir.
Ce jour-là j’ai réalisé que ma cadette était devenue une femme, avant ce moment précis je n’avais pas pris conscience qu’elle grandissait, elle aussi, avec les années, dans mon cœur elle était resté ma « petite » sœur.
Nous sommes très différentes l’une de l’autre, nos choix de vie nous ont gardé éloigné quelques années, mais aujourd’hui grâce à toi, nous bâtissons une relation merveilleuse, et pour cela je te dis merci ! Merci puisque dès que nous avons appris que tu existais, des liens très solides se sont créés, quelque peu dénoué avec les années, l’annonce de ta présence nous a rapprochés.
Ta maman c’est une femme déterminée, courageuse, persévérante, et que dire de son calme inébranlable. Elle m’inspire jour après jour.
À l’instant où je rédige cet article elle te porte dans son ventre, toi, petit être dont je serai la marraine.
La première fois que je t’ai vu tu étais dans le ventre de maman, tu avais la grosseur d’une papaye! Et oui j’ai pleuré! De joie, bien entendu. J’étais si émue de te voir, toi petit fruit du sud en pleine fabrication.
En plus, selon les médecins, tu devrais te pointer le bout du nez le jour de ma fête, non mais on ne peut pas demander mieux comme cadeau d’anniversaire!
Me faire décerné le rôle de marraine m’apporte toute la motivation du monde pour rester dans le droit chemin. Parce que je veux être une marraine exemplaire, je veux être ton amie et surtout la « tatie » sur qui tu peux compter jour et nuit.
Je suis tellement fébrile et excité à l’idée de te rencontrer! Tu n’es même pas encore au monde et je t’aime déjà, je te parle, je te chante des chansons, je tambourine la bedaine de ta maman pour te sentir bouger!
Tu sais, quand je parlais du calme de ta mère un peu plus haut, sache que je suis tout le contraire ! Mais ça nous en reparlerons, nous aurons tout le temps d’apprendre à se connaitre!
Je t’attends avec impatience!
À bientôt
Ta marraine qui t’aime
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