Chronique d’une nouvelle maman
C’est le retour de mes chroniques et je suis heureuse de reprendre l’écriture. Je me suis questionnée à savoir par où recommencer mes chroniques, parce qu’avec deux bébés, il s’en passe des choses!
C’est ainsi que je me lance dans un sujet, qui est encore d’actualité, malgré mon accouchement qui date de six mois (déjà ?!): accoucher en temps de COVID.
Honnêtement, je n’avais pas d’idées préfètes de ce qu’allait ressembler mon séjour à l’hôpital pour la venue au monde de ma deuxième cocotte avec la pandémie qui faisait rage. J’angoissais plus à l’idée de laisser ma fille à la maison, derrière moi, depuis que je l’ai, les fois où nous avons été séparées se compte sur les doigts d’une main.
C’est un soir d’août que mon conjoint et moi primes l’autoroute direction hôpital.
En arrivant: les masques… Jusqu’ici, ça va, on est habitué! Ensuite, en entrant, la dame de l’accueil me pose les questions nécessaires pour valider mon état de santé (il est à noter ici, que mes contractions sont assez fréquentes et augmentent en intensité). Finalement, elle finit par comprendre que je suis là pour accoucher et me laisse y aller.
Arrivés sur l’étage de la maternité, on me fait les tests nécessaires pour m’admettre. Lorsque je suis admise, on nous autorise à enlever nos masques. Naïvement, je croyais donc me sauver du test du COVID puisque je venais d’être admise mais…. NON. L’infirmière entre et effectue le test. (Je vous évite les détails, puisqu’en pleine contraction, je ne crois pas que mon opinion soit neutre vis-à-vis le test de dépistage… Quoique je sais qu’il est nécessaire!)
Quelques heures plus tard, l’arrivée de ma fille, en pleine santé. Le déroulement de l’accouchement a été le même qu’avant le COVID. Les infirmières étaient toutes très gentilles.
Évidemment, nous n’avons pas reçu de visiteurs, pour ma part, ça ne me dérangeait pas tant que ça, car nous avons pu nous reposer au maximum et passer du temps juste nous trois avant de revenir avec notre plus grande. D’autant plus, que la durée du séjour en maternité a été de courte durée.
Effectivement, la plus grosse différence que j’ai remarquée c’est la durée du séjour.
J’ai accouché, de façon naturelle sans épidurale (je spécifie, car la durée peut varier selon ces facteurs), un dimanche matin et le lundi midi j’étais repartie avec mon nouveau-né! Un peu plus de 24h, comparativement à trois jours lors de ma première grossesse. C’est certain que cet aspect m’a tout de même ravie car ça voulait dire que nous allions être tous les quatre réunis rapidement. Mais je trouve ça quand même vite, surtout pour une maman que c’est son premier enfant, par exemple. Cette courte durée est dû au fait que plusieurs femmes venaient accouchées (c’était le boom des naissances) et que nous pouvions être qu’une famille par chambre, donc, il en avait besoin.
Malgré les différences de cet accouchement en temps de COVID, j’ai vraiment eu une belle naissance et j’en garde que des bons souvenirs.
Alors, à toutes les femmes qui vivront bientôt un accouchement dans cette pandémie, tout va bien aller, c’est différent mais tout aussi beau. Au bout du compte, une seule chose compte lors de cette fameuse journée: la rencontre avec votre bébé.
Pamela
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