Quand ton enfant n’est pas dans son assiette, tu le sais tout de suite. En tant que maman, tu le connais mieux que personne.
Que ce soit, car il est d’un calme dérangeant ou, au contraire, si son niveau d’énergie atteint des sommets, tu le vois instantanément. Par contre, la pression que nous nous mettons sur les épaules de toujours vouloir faire ce qu’il «convient socialement» de faire nuit à notre instinct.
Le stress étant rarement l’allié des jugements raisonnés, nous n’arrivons plus à voir les signes que nous envoie notre enfant. On focalise alors, seulement sur les symptômes, ou pire, on tente de faire entrer notre enfant dans un moule qui ne lui convient pas.
Et loin de moi l’idée de te faire culpabiliser! J’ai moi-même eu (et encore parfois) tendance à le faire et tous les jours, je travaille sur moi afin de dépasser cette peur du jugement qui vient avec le fait de faire des choix, parfois «hors normes» afin de respecter mon «feeling» et mes valeurs. Car oui, le jugement des autres peut faire vraiment mal!
Et quand nous avons un enfant avec des conditions particulières, que ce soit des allergies ou un handicap divers, des jugements, on en reçoit à la pelle!
Pourquoi je te parle de ça de façon si directe?
C’est simple, c’est quand on se retrouve enfin nez à nez avec le problème qu’on peut enfin le combattre!
Nous sommes les anges gardiens de nos enfants et comme ils sont tous différents, on ne peut pas les traiter et agir avec eux tous de la même façon. Olivier a de l’eczéma tandis que Patricia a des reflux, Maxime a toujours besoin de 2 siestes par jour et ne font pas ses nuits tandis que Rosalie ne dort plus de jour et fait des nuits de 12h. Les enfants sont des êtres uniques et à part entière et ce fait est malheureusement souvent oublié. Mais dans la société moderne, nous avons tendance à focaliser sur le problème apparent plutôt que de chercher les causes sous-jacentes. J’ai si souvent vu des enfants être crémés de cortisone de la tête au pied pour de l’eczéma quand finalement, un simple test a révélé que l’enfant souffrait d’allergie. Ou encore des enfants tenus au Tylenol 24/7 pour une température d’à peine 38C causé par une poussée dentaire (et j’ai fait pareil avant de prendre la peine de mieux comprendre l’importance de minimiser nos interventions). Pire encore, des enfants au Alimentum utilisant un, voir deux médicaments différents pour le reflux avant même d’avoir tenté une boisson d’acides aminés! Les médecins ont de plus en plus la main sur le pad de prescriptions et avec leur horaire surcharger, les quotas irréalistes que leur impose le gouvernement, ils ne prennent plus (n’ont pas) le temps de chercher les causes alors ils se contentent de camoufler les problèmes.
Et loin de moi l’idée de vous dire que les médicaments sont du poison ou n’importe quels arguments dans ce sens! Je crois que les médicaments sont parfois nécessaires! Un antibiotique pour un streptocoque par exemple. Mais je crois que nous sommes présentement trop portés à courir au comptoir de la pharmacie à la moindre petite affaire.
Un enfant qui est fiévreux, mais qui joue et qui est de bonnes humeurs n’est pas inquiétant.
Il combat simplement un des nombreux virus qui lui permettront de forger son système immunitaire.
C’est poche et pénible en tant que maman, mais c’est malheureusement un passage obliger. La fièvre est également essentielle à ce processus et en intervenant, nous affaiblissons le système de nos amours et augmentons leur chance d’entré dans la pénible roue de la surinfection qui vient, quant à elle, avec la roue des traitements antibiotiques répétés, des dommages à la flore et pour finir, à l’augmentation des risques d’allergies.
Toutefois, un enfant qui semble soudainement apathique et désintéressé devrait être surveillé du coin de l’œil afin de voir les potentielles aggravations de son état. Et il faut savoir consulter quand cela est nécessaire! Même si je suis moi-même une de celle qui évite les hôpitaux comme la peste (Tommy qui est SEIPA et Luka poly intolérant, en plus de mes convictions par rapport à la santé et l’alimentation, je me fais tellement regarder comme si j’étais folle par les médecins et les infirmières que moins j’y vais, mieux je me porte XD), je sais que parfois il vaut mieux passer la chandelle!
En tant que mamans, nous nous mettons énormément de pression sur les épaules, quant au final, il suffirait simplement d’écouter son instinct, cette petite voix qui parfois hurle, mais parfois chuchote, directement de notre cœur.
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