Pour elles…

À toutes ces mamans à qui nous avons donné du fil à retordre…

À toutes ces femmes qui ont donné la vie…ces femmes qui se sont données corps et âme pour nous réconforter, nous dorloter, nous câliner et satisfaire nos moindres besoins en oubliant les leurs, nous inculquer des valeurs, des principes. Elles nous aiment d’amour, un amour qui vient du plus profond de leurs êtres, un amour indescriptible.

C’est le travail de toute une vie être maman.

Tout ça je le sais non pas parce que je suis mère mais parce qu’au travers l’amour de la mienne, de celles d’amies et de collègues envers leurs enfants je peux ressentir cette tendresse, cet amour inconditionnel.

Cependant cette symbiose peut s’évaporer aussi rapidement qu’elle s’est créée puisqu’il arrive ce moment inévitable où ce petit bébé qu’elles cajolaient grandit, devient adolescent puis un jeune adulte avec tous les problèmes que cela implique et c’est précisément à ce tournant de nos vies que nous leurs en faisons voir de toutes les couleurs…. On oublie que nos gestes, nos paroles ignobles qui ont plusieurs fois dépassées nos pensées et même certains de nos choix peuvent blesser et même déchirer leur cœur de maman.

Elles sont parfois désemparées par la situation, en colère, même déçues et trop souvent envahies par la peur qu’un malheur arrive mais elles persévèrent, répétant les mêmes phrases avec la conviction que leur progéniture comprendra ce qu’elles tentent désespérément de leur faire comprendre que ce soit au sujet de leurs choix, leurs fréquentations, de sorties tardives, de l’entrée dans le monde adulte, les sujets sont vastes et propres à chaque enfant ayant tous une personnalité différente, mais les sentiments pour elles sont les mêmes, à la recherche constante de solutions, à bout de souffle, épuisée, brisée, sentant le lien si fort qui les unissait, dans le passé, disparaitre peu à peu, laissant place à un mystérieux mélange d’amour-haine. Envahie d’un sentiment d’impuissance, avec l’impression que c’est sans issue.

Malgré le sentiment d’être rejetées par cet être qu’elles ont mis au monde, la déception, la peine, elles gardent espoir que tout rentrera dans l’ordre parce que c’est comme ça un cœur de maman, ça pardonne…

Et même lorsqu’elles se disent que s’en ai assez, qu’elles n’ont plus les mots ni l’énergie et bien elles sont toujours là, à nous tendre la main, lorsque nous avons besoin d’elles.

Les mots ne seront jamais assez fort pour exprimer à quel point j’ai fait de la peine à ma mère, son cœur de maman je l’ai brisé maintes et maintes fois, mais aujourd’hui nous sommes comme les deux doigts de la main. N’oubliez jamais que grâce à elles, nous avons la chance de goûter à la vie.

Alors à ces mères qui se sont ouvertes à moi pour la rédaction de cet article et è toutes celles qui se reconnaissent votre plus grande force est votre espoir. Ne cessez jamais de croire, car l’amour est plus fort que tout.