C’était ma première grossesse, nous étions bien énervé, enfin un test le confirmait, on l’a su un matin avant d’aller travailler.
Nous étions tellement excité, nous avons pris congé du travail en après-midi pour aller l’annoncer à nos proches …
J’avais immédiatement arrêté de prendre de l’alcool et je faisais attention à notre bébé, mon amoureux était heureux, il caressait mon bedon et parlait au bébé plusieurs fois par jour.
À cinq mois de grossesse la mauvaise nouvelle est tombée, je souffrait de la préclampsie, je devais arrêté de travailler sur le champs et demeurer en tout temps couché sur le côté gauche et ne rien faire, facile à dire mais pas à faire, mais je l’ai fais, il n’était pas question de prendre des risques de perdre notre bébé par ma faute.
Imaginez-vous, il me restait quatre mois de grossesse mais j’étais prête à tout pour emmener ma grossesse à terme ou le plus près possible. Je voulais donner la chance à notre bébé pour qu’il soit bien formé et en santé alors j’écoutais les consignes du médecin à la lettre.
J’ai été suivi à la clinique pour les grossesses à risques à l’hôpital, il appel ça Gare ( grossesse à risque élevé). J’ai eu un rendez-vous à chaque semaine pour s’assurer que l’éclampsie n’était pas déclenché. Parfois, ils me faisait des peurs mais après vérifications tout était beau, je pouvais m’en retourner chez moi…
Cinq semaines avant mes 40 semaines la cloche sonné, l’éclampsie était déclaré, il m’on gardé à l’hôpital, j’avais appelé mon chum rapidement, il venait de me faire une césarienne d’urgence.
Je pleuré ma vie, c’était mon premier bébé, j’aurais tant voulu l’avoir de façon naturelle et il n’avait pas moyen de provoquer, le temps pressait trop.
Je vous explique en therme simple c’est quoi l’éclampsie.
En gros c’est le placenta qui envoie du mauvais à la mère et au bébé. Alors il doivent enlever le bébé au plus vite du ventre de la mère et le bébé est sauvé et la mère doit être en observation pendant 24 heures car elle a encore des risques de faire des convulsions.
J’avais demandé de ne pas être endormi, après vérification dur mon état de santé, ça avait été accepté, je voulais voir notre bébé arriver et que son papa assiste à son arrivé. Tout se passait à merveille, notre bébé prématuré de 6.6 livres était en pleine forme.
J’ai été enfermé 24h dans une chambre, seule avec mon bébé, une infirmière assis au bout de mon lit, ne quittant pas ma chambre sans se faire remplacer. Je vivais un calvaire, Je n’avais pas le droit de lumière, je n’avais pas le droit de prendre mon bébé donc je ne pouvais pas l’allaiter, imaginez-vous, ça faisait 35 semaines que je rêvais de prendre mon bébé dans mes bras et c’était impossible, ça me rendait folle.
C’est mon chum qui lui a donné la bouteille, il l’a mit près de moi, je pouvait lui donner des bisous, je vivais une torture. Je n’avais pas le droit de téléphoner à nos deux familles pour annoncer la bonne nouvelle, c’est mon amoureux qui le fait et attention, je n’avais pas le droit de recevoir de la visite avant 24 heures.
Après du recul, je comprends que toutes ces procédures était pour mon bien et ma santé. Je me compte chanceuse d’avoir eu mon chum, le papa du bébé présent sinon, c’est une inconnue qui aurait donné à mon bébé son premier biberon, changé sa couche et le prendre dans ses bras.
Tout a bien fini, notre bébé a eu une petite jaunisse et moi ça allait bien.
En rentrant à la maison nous avons finalement vécu notre bonheur en famille. Gratitude à la vie.
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