Enfin!!!! Le printemps qui se pointe le bout du nez!
Alors que beaucoup pensent à retrouver leur taille de guêpe avant la venue de l’été , moi je dis, allons à la cabane se remplir la bedaine!
Je dois avouer que dans la vie de tous les jours, je ne suis pas nécessairement une grande fan de la saveur d’érable, mais quand c’est le « temps des sucres », je deviens un peu folle. J’ai soudainement envie de cuisiner des grands-pères dans le sirop, des fèves au lard, des cretons , de la soupe au pois… Nous avons la chance au Québec d’avoir la fonte des neiges qui du même coup fait couler les érables, pour notre plus grand régal, alors il faut savoir en profiter!
Traditions
Chez moi, allez au moins une fois à la cabane à sucre pendant le mois de mars ou avril, c’est un incontournable. C’est certain que le but premier est de se sucrer le bec (et de sortir de là en roulant parce qu’on a trop mangé…), mais pour moi , ça va au-delà de la simple gastronomie de camp de bûcherons.
Quand j’amène mes filles manger à la cabane, c’est un peu aussi de rappeler et maintenir des traditions typiquement québécoises. C’est un peu comme un mini jour de l’an, le temps d’un repas. La musique folklorique, la nappe carottée, les oreilles de crisse (fortement déconseillées aux gens faisant du cholestérol 😉 ), le repas en famille, la ballade en calèche…
Et ça me rappelle tellement de souvenirs d’enfance…Je ne sais pas si vous vous souvenez de cet épisode de Passe-Partout où ils chantaient « Allons à la cabane, allons à la cabane! Pour goûter au sirop, pour goûter au sirop d’éraaable! » Je crois que ça m’a marquée…
Bien choisir sa cabane
Ce que je trouve un peu dommage par contre, c’est que beaucoup de cabanes à sucre sont devenues trop « commerciales », surtout près des grands centres urbains. Les grandes tables alignées comme dans une cafétéria d’école secondaire où on tasse le plus de monde possible et où on vous apporte d’un seul coup tous les plats. Plats trop souvent en grande quantité plutôt qu’en grande qualité… personnellement, je déteste.
De là l’importance, je crois, de bien choisir sa cabane. Mais c’est quoi une bonne cabane?
Pour moi, il faut que ce soit chaleureux. Il faut que je me sente comme si j’entrais chez des grands- parents, qu’il y ait des boiseries, peut-être un feu de bois, des gens souriants qui t’accueillent comme si tu entrais dans leur cuisine.
Et surtout, de la nourriture à profusion, mais où la qualité côtoie aussi le désir d’éviter le gaspillage.
Et ce qui est bien maintenant, c’est que certaines cabanes, tout en conservant les traditions, offrent des nouvelles formules. Comme au Mouton Village, ma préférée sur la rive-sud de Montréal, qui offre un buffet gastronomique à l’érable, où il est possible de se servir soi-même selon ses goûts. Et que dire de leurs grilled cheese aux oignons caramélisés préparés au fer à repasser…j’en salive déjà!
Et finalement, même si vous êtes déjà en solide overdose de sucre, il ne faut pas oublier la tire sur la neige pour finir le repas. Apprendre à mes filles l’art de bien tourner le bâton de bois sur la tire pour en faire une belle boule qui ensuite coulera dans le cache-cou et sur les mitaines…du petit bonheur!
Suggestions
*cabanes:
mon # 1 , Buffet à l’érable, St-Charles-sur-le-Richelieu
*cabanes traditionnelles,
Jeannotte Érablière Cabane à sucre
*recette:
Grands-pères dans le sirop : CLIQUER ICI !!!
*émission:
Pourquoi ne pas replonger dans vos souvenirs avec vos enfants, voici l’épisode de Passe-Partout sur le thème de la cabane à sucre?
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