Parce que même si on n’a pas de trouble ou de maladie, notre santé mentale peut être affectée un certain temps et pour différentes raisons. Et PERSONNE n’est à l’abri de ça.
Ça prend parfois UN seul évènement pour que tout bascule pour plusieurs semaines ou mois. Un choc émotionnel. Et parfois, on peut vivre des choses qui vont affecter notre bien-être quelques jours. Ça arrive à tout le monde. C’est humain. Je crois que c’est extrêmement important de bien se connaitre soi-même pour reconnaitre les signes. Pour savoir quand on ne se reconnait pas soi-même et ne pas s’enfoncer plus creux.
Alors, avec authenticité et vulnérabilité, je veux parler de santé mentale de façon plus légère aujourd’hui.
C’est difficile pour moi depuis quelques semaines. Physiquement, émotionnellement et psychologiquement.
En fait, c’est plus difficile depuis environ 3 mois, mais ces dernières semaines, je me sens découragée. Au travail, c’est notre moment le plus occupé de l’année et ça me demande beaucoup d’énergie et de concentration. Je ne suis pas habituée d’arriver chez moi drainée chaque soir pendant des semaines. Je n’ai souvent plus beaucoup d’énergie pour cuisiner et ramasser la maison. Je suis irritable et impatiente avec mon enfant.
En janvier, je sentais mon niveau d’énergie baissée et mon corps de plus en plus fatigué. J’étais consciente que ma perception et ma vision de la situation avaient un grand impact sur mon ressenti. J’essayais tout de même d’avoir des pensées constructives et de gérer mes émotions. Je me disais que la charge de travail se calmerait bientôt et que je pourrai alors souffler un peu.
Il y a quelques semaines, mon corps m’a livré un message IMPORTANT. Il était vraiment épuisé. Il ne suivait plus. Même si mon cerveau lui disait que j’avais besoin de lui pour finir mes dossiers…il ne répondait presque plus. Je n’arrivais plus à me concentrer. Whaaaat ??! Ce n’est pas le temps de lâcher là !
Et j’ai soudainement éclaté en larmes dans mon bureau. Plus capable d’en prendre. Plus capable de voir un autre courriel rentrer, écœurée de voir les dossiers sur mon bureau, plus capable d’entendre le buzz de mon cell, plus capable d’entendre mes pensées qui me rappellent tout ce qui m’attend à la maison…Je me sentais envahie par tout ça. Je me sentais comme une machine.
Et j’avoue que j’étais surprise de me sentir comme ça parce que, en dehors du travail demandant, je suis dans une bonne période de ma vie. Je prends soin de moi plus que jamais et fait beaucoup de choses que j’aime. Et j’avais tout de même un bon mindset en général. Alors, autre que la fatigue et la pression reliée au travail, je croyais que j’allais tout de même bien !
Je me connais assez bien pour savoir que rendu au point de pleurer de fatigue et d’écoeurantite aigüe dans mon bureau avec le corps lourd et plus de focus…mon corps m’envoyait plusieurs messages à comprendre et j’avais besoin de m’en occuper !! Et c’est trop facile de penser que ça vient juste de l’extérieur, de blâmer l’extérieur.
Le lendemain matin, je suis restée dans mon lit et j’ai dormi ma vie. Je serais même resté dans mon lit, en boule dans les couvertes toute la journée. Je ressentais un peu de culpabilité de ne pas être au travail étant donné la charge de travail élevée, mais j’ai choisi ma santé, mon bien-être. Le travail peut attendre. Je suis consciente que si je mets mon bien-être sur pause, ça sera plus qu’une journée de congé dont j’aurai besoin.
Mon bien-être est ma 1ere valeur fondamentale. Depuis que je la connais, je la respecte de mieux en mieux. Me respecter moi-même et m’aimer moi-même, c’est entre autre écouter mon corps et le respecter. Il m’a dit clairement qu’il avait besoin d’une pause.
Je n’ai pas le pouvoir de contrôler l’extérieur. Je sais que j’ai le pouvoir sur ma perception de la charge de travail, le pouvoir d’entretenir une attitude et des pensées intelligentes et constructives. Et de respecter mes limites. Je suis convaincue que la cause de cet épuisement physique et psychologique vient de mon intérieur, entre mes 2 oreilles.
La 1ere étape est de reconnaitre comment je me sens, de l’accueillir avec douceur et de me donner le droit de me sentir comme ça même si ce n’est pas ma préférence. Ensuite, je pourrai utiliser mon coffre à outils pour mieux me comprendre et mieux m’aider moi-même.
Connais-tu bien tes limites, tes réactions et les symptômes de ton corps ?
Te respectes-tu toi-même ou tu t’ignores ?
Prends soin de toi et de ta santé J
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