Réussir sa vie. Assez large comme sujet parce que la réussite, je ne pense pas qu’elle puisse réellement se mesurer.
La « réussite » de l’un est parfois le « minimum à atteindre » de l’autre alors que certains objectifs de vie d’une personne ne se retrouvent même pas dans celle d’une autre.
Longtemps, j’ai été perdue dans ma réussite. Longtemps, j’étais à côté de mes priorités. Afin de vous éviter de tomber dans le même piège que moi, laissez-moi vous partager mon histoire. Vous y trouverez des conseils qui vous permettront de réussir votre vie à coup sûr.
D’aussi loin que je ne me souvienne j’ai toujours voulu plaire à tout le monde pour ne pas faire de vagues et être aimée. C’était un automatisme tellement ancré profondément en moi que je prenais des décisions en fonction de ce que je CROYAIS qui allait plaire aux autres sans que RIEN ne me soit vraiment demandé ou exigé. Nous souhaitons tous être « satisfaisants » aux yeux des autres à un degré ou à un autre et c’est normal car l’être humain a ce besoin inné de plaire. Le problème réside davantage dans la perception qu’on a des besoins des autres pour les satisfaire et c’est ce qui crée un déséquilibre dans le fait de réussir ou non notre vie : plutôt que de la centrer sur nos besoins à nous, on mise davantage sur ceux des gens qui nous entourent ou de l’environnement dans lequel on se retrouve.
Mon idée est la suivante : tôt ou tard, vous serez confrontés à vos propres besoins (et donc la réussite de votre vie) si vous ne vous en chargez pas vous-mêmes. Pour ma part, la maladie et la mort de ma mère ont eu cet impact dans vie. Au moment où elle m’a dit qu’elle avait aimé sa vie et qu’elle n’y aurait rien changé, j’ai réalisé que je ne pouvais pas en dire autant de la mienne et j’ai décidé d’améliorer les choses.
De la fille qui avait peur de salir ses gants blancs, je suis devenue celle qui a osé se faire une place à elle.
De la fille qui aspirait à un avenir non centré sur ses propres valeurs pour correspondre à je ne sais trop quoi, je suis devenue celle qui a établi ses propres besoins. Peu importe ma classe sociale et mon compte en banque.
De la fille qui n’osait pas bouger par peur de l’échec (ou de la réussite, allez savoir), j’ai commencé à agir en fonction des besoins que je m’étais permis de me fixer et j’ai ensuite réalisé que c’est dans l’action que je me sens vivante. Une erreur de parcours ne tue généralement personne.
De la fille qui ne s’exprimait pas par peur de déplaire ou d’être jugée, j’ai fait l’exercice de parler un peu plus. J’en suis venue à la conclusion que j’étais mieux de parler un peu plutôt que de tout garder pour moi et éclater lorsque j’en avais assez.
De la fille renfermée que j’étais, je suis devenue celle qui s’ouvre aux gens et à la vie et qui aime rire.
De la fille qui n’avait pas confiance en elle, je suis devenue celle qui se permet d’avancer pour être heureuse. Je bouge et je chemine lentement vers MA RÉUSSITE. Je m’aime.
Vous savez, tout est relatif dans la vie. Tout est aussi une question de perception. Cependant, on aura beau avoir les meilleures intentions de réussite au monde, si le point de départ n’est pas établi en fonction de notre propre vie, aucun objectif ne sera atteint à sa juste valeur.
En résumé, les choses à faire pour NE PAS réussir sa vie sont celles-ci :
- Se centrer de façon exagérée sur les besoins des autres
- Laisser plus de place aux autres qu’à nous-même dans notre propre vie
- Établir ses besoins et ses priorités en fonction d’un rang social et avoir une relation malsaine avec l’argent
- Être dans l’inaction
- Ne pas exprimer ses besoins et ses émotions
- Ne pas s’ouvrir au monde
- Ne pas avoir confiance en ses capacités
- Ne pas s’aimer
Ça peut faire peur, mais le fait de changer un seul de ces mécanismes « anti-réussite » vous rendra plus confiants, plus forts et plus actifs, ce qui vous aidera à poursuivre sur le chemin de la réussite de VOTRE vie. Croyez-moi, vous en ressortirez plus forts et plus heureux. C’est garanti.
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