La culpabilité des mamans, on en entend parler de tout bord tout coté. Ça semble être actuellement l’ennemi numéro 1 de l’opinion public.
On se partage des trucs pour éviter de se sentir coupable ou on valorise les mères indignes. On a peur de vivre de la culpabilité. Pourtant, je trouve qu’il y a une place importante pour la culpabilité dans notre société et je trouve ça dangereux d’essayer de la faire disparaître.
Bon, j’imagine qu’il y a beaucoup d’entre vous qui me pense un peu (ou beaucoup) folle. Comment est-ce qu’on peu penser que la culpabilité est une bonne chose? Comprenons nous bien, je ne parles pas d’être envahie de remord et de ruminer mes erreurs pendant des heures. Je parle de la culpabilité qui me fait regrette mes geste ou mes paroles. Elle est ma meilleure amie pour m’améliorer en tant que maman.
Et oui, la culpabilité est le sentiment qui nous pousse à nous dépasser. C’est son rôle. La culpabilité est un signal d’alarme pour nous informer que nos agissements ne corespondent pas à nos valeurs ou à notre nature humaine . Quand nous prenons un temps pour l’écouter, nous y trouverons tous les indices nécessaires pour nous aider à comprendre pourquoi on ne se sent pas bien.
En tant que parents, ça nous dit généralement que nos interactions ou nos interventions avec nos enfants ne nous satisfont pas. C’est triste à dire mais trop d’aspects de nos relations avec nos enfants sont plus dictés par les apparences que par nos besoins d’être humain (les nôtres et ceux de nos enfants). Nous ne nous sentons pas bien avec nos actions mais nous sommes tellement conditionnés à faire comme tout le monde, sans nous poser de questions, à chercher la performance avant tout, que nous négligeons d’écouter notre instinct. La culpabilité vise alors à nous remettre sur le droit chemin de nos émotions.
Mais voilà, tous nous pousse maintenant à faire taire ce signal d’alarme. Non plus en cherchant à améliorer notre situation mais en nous trouvant toujours de bonnes excuses. Nous devenons victimes de notre vie et de notre enfant sans réussir à se sentir mieux. On en vient à mettre notre bonheur (et celui de notre famille) entre les mains de tout le monde sauf nous-même.
Pour éviter de devenir un pantin, j’ai fait de ma culpabilité ma meilleure amie. Quand elle cogne à ma porte, je l’accueille, l’écoute et cherche à la rendre heureuse. Je suis devenue la seule responsable de mon bonheur. Et magie, ça marche!
Toi aussi, tu as toutes les ressources pour être heureuse. Fais-toi un beau tête à tête avec ta culpabilité et voit la joie que ça procure d’avoir un pouvoir réel sur ta vie!
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