L’herbe est-elle plus verte chez le voisin?
On va se le dire, quand tu parles avec une amie et qu’elle ne fait que se plaindre de sa routine et de sa job plate, ça donne le goût de simuler une urgence à la maison.
D’un autre côté, quand on se compare on se console, non?
Je sais que tu vas te reconnaître ici, parce qu’on a tous autour de nous cette personne qui n’a pas encore assumé ses choix de vie. On pourrait aussi dire qu’elle n’a pas encore réalisé qu’elle avait le pouvoir de faire des changements ou qu’elle doit cesser de regarder les autres et foncer!
L’envie ça tue un mindset. Je me plais à dire que la vie est remplie de voisins gonflables qui sentent le besoin de se comparer et d’atteindre le même niveau de vie que les autres qui, en apparence, semblent être le match parfait. On peut aussi dire que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, vous voyez ce que je veux dire. Bref, quand on ne cesse pas de se plaindre, notre cerveau s’en nourrit, et croyez-moi, il va très bien assimiler vos plaignardises (mot complètement inventé).
La magie de voir grand
Ce qui m’amène à vous parler de l’audiobook La Magie de voir grand, que j’ai écouté en février dernier. D’ailleurs, je l’ai écouté 3 fois depuis! Chaque fois, j’accroche sur le passage où on parle de M. Défaite et M. Victoire. Ces derniers faisant partie de nos décisions quotidiennes. M. Défaite, que j’appellerais personnellement l’anticipateur, fait grimper l’anxiété et donc le niveau de peur. Il remet tout en doute. M. Victoire, le motivateur selon moi, se lance des fleurs, a confiance en lui et tente de vous sortir de votre zone de confort et voir le bon côté des choses.
J’ai donc eu envie de mettre une situation bien banale, mais oh combien routinière, en parallèle.
Endure?
Quand tu arrives à la maison, que la vaisselle du matin est encore sur le comptoir (voir même parfois une assiette traine dans le salon), qu’à travers les leçons, l’exposé oral à préparer du plus jeune et la brassée à plier dans le sous-sol, la grande question, « qu’est-ce qu’on mange pour souper? », se pointe encore le bout du nez et a un effet de choc paralysant.
Brise la routine!
Moi je dis : « brise la routine! »
Alors, j’y vais avec trois solutions faciles et économiques, en plus.
- Déléguer le choix du menu au papa (sans rouspéter c.-a-d. mettre M. Défaite à la porte avant qu’il analyse beaucoup trop son choix).
- Faire des crêpes pour souper avec un bol de fruits (la recette de crêpes minces de Ricardo est un vrai délice et les enfants sont top contents!).
- Faire un déjeuner-souper omelette ou deux œufs avec rôties. (croyez-moi nos grands-mères ont eu souvent cette brillante idée).
Ce que j’aime aussi pour briser les routines et tourner le tout en privilège bien mérité aux enfants, c’est leur offrir de manger devant la télévision ou encore mieux, dehors sur la couverture pour un pique-nique!
On m’a aussi suggéré de choisir une journée par semaine (jeudi ou vendredi, en simplifiant notre vie) à qui se sera le tour dans la famille de choisir ce qu’on mangera pour souper. C’est chacun son tour et surtout, on laisse M. Défaite qui cherche la perfection prendre son trou.
Toi, c’est quoi ton truc?
Katy Duclos, maman et entrepreneure
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