L’impact des réseaux sociaux

À tous ces « selfies » dans le miroir que l’on recommence plus d’une fois, que l’on retouche pour être la plus parfaite possible, selon des critères de beauté que notre société nous impose. Des photos retouchées à un tel point qu’on ne se reconnaît plus…

Ces « selfies » que nous partageons sur nos réseaux sociaux pour combler ce besoin d’être aimé, affectionné, ce désir de plaire qui sera bien entendu, mesuré par le nombre de « like ». Tous ces « followers » qui aiment, commentent, jugent ou critiquent. Ces inconnus qui ne connaissent pas toutes nos belles qualités qui se cachent derrière ce corps que l’on affiche publiquement. Ils ne se préoccupent ni de ce que nous pouvons vivre, ni des cicatrices et ni des souffrances qui peuvent accompagner ce cliché.

À ces photos osées sur les réseaux sociaux qui camouflent notre profondeur d’âme. Ces images que l’on expose à l’univers entier, nos courbes, nos fesses, nos tenues osées acheter pour l’être aimé, et j’en passe, des parties de nous que seul l’intimité devrait voir. Nous nous abandonnons à des inconnus allègrement.

À ces recherches Facebook ou Instagram qui comblent notre curiosité, parfois malsaine qui nourrissent notre jugement sur un être dont on ne connaît pas l’histoire. Dans d’autre cas, il arrive que l’on se cherche en tant que femme, alors on se compare, on se rabaisse à d’autres qui semblent avoir plus que nous, on envie leur sourire, leur vie. Nous nous comparons les unes aux autres en oubliant parfois tout ce que nous avons et qui nous sommes.

À ces moments filmés que nous publions ensuite sur notre fil d’actualité ou dans nos « story », ces instants que l’on a vécus à travers notre téléphone plutôt que de le savourer, de l’apprécier et de le vivre pleinement. Ce moment présent que l’on oublie trop souvent et qui ne repasse pas deux fois.

Ce besoin que nous avons de partager le moindre moment avec la terre entière.
Notre ère est à la technologie, j’en conviens et les réseaux sociaux ont leurs lots d’aspects positifs, mais n’oublions pas que, au-delà de ces publications, nous sommes tous des êtres humains avec nos qualités, nos défauts, nos vulnérabilités, nos forces et nos faiblesses.

Cat