L’acceptation de soi.

Mon premier article sur ce blog était sensé être très différent de celui que j’entame présentement.

J’allais parler de mes diagnostiques et leurs répercussions sur mes enfants; un article qui s’est créé dans ma tête du moment qu’on m’a invité à participer à ce blog. Je l’ai même entamé cet article; pour une fois que je prenais le taureau par les cornes! Bravo Tanya!

. . . puis je me suis laissée distraire. En fait, j’ai permis à mon subconscient de me faire accroire que je ne réussirais pas. Qu’écrire en français n’est pas ma force. Qu’en fait, je n’avais rien d’intéressant à dire et que même si je réussissais à baragouiner de quoi, personne ne le lirait. Alors, je me suis laissée distraire.

L’anxiété faisait surface à chaque fois qu’un nouvel article faisait sa parution. Mon humeur dégradait en sachant que très bientôt, on me demanderait le mien. Je me ‘rassurais’ en me disant que j’avais plein de matériel, qu’une fois mon article dû, je clancherais les mots.

Mais l’anxiété planait en permanence.

« Ben voyons! » vous dites. « C’est seulement un article! » Non, ça ne l’est pas. C’est un article qui sera lu – ou pas. C’est la pression de performer. De décevoir. C’est un engagement. Je ne gère pas bien toutes ces pressions . . .

C’est ça de l’anxiété généralisé!

Le 14 au matin, je vais porter mes enfants à l’école, la mort dans l’âme. Mon anxiété et mon trait de personnalité limite ont été déclencher depuis quelques jours, j’ai le moral par terre. Je me dis que j’aviserai Annie que ce mois-ci, je ne pourrai pas l’écrire, l’article. Que la rentrée scolaire à été difficile (pour moi!), que je suis fatiguée . . . au fur et à mesure que les excuses se défilent dans ma tête, je me rends compte de leur familiarité. Ils m’accompagnent depuis si longtemps. Trop longtemps. Là, je suis tannée.

Je veux vivre.

Je veux voler de mes propres ailes.

Je veux peindre la toile de ma vie des couleurs les plus brillantes et éclatantes.

 

Je suis prête.