Depuis que je suis toute petite j’adore l’automne. Cette saison s’est toujours démarquée des autres à mes yeux. Oui bien sur il y a ma fête, les paysages à couper le souffle, la sensation du froid sur les joues, mais c’est aussi beaucoup plus que ça, c’est une ambiance qui transporte vers une transition.
Il y a parfois des automnes plus difficiles que d’autres. C’est à travers cet inconfort qu’à chaque fois je réorganise ma perspective, mon intérieur. Mon ménage de printemps je le fait à l’automne, avant l’hiver, question que ce soit bien organisé, prête à affronter le froid et les défis. On est si bien chez soi, à l’intérieur avec une couverture douce, on crée un espace de douceur. Ce n’est cependant pas seulement à l’intérieur de la maison qu’on peut vivre cette sensation mais à l’intérieur de soi.
Un grand besoin de retrouver une harmonie intérieur pèse. un temps pour admettre avec douceur toutes les zones de tension à l’intérieur. Un temps pour réfléchir et penser différemment, diminuer le rythme.
Ce qui m’emmène à vous parler du trouble affectif saisonnier. Eh oui, un diagnostique de plus pour décrire un déséquilibre de la santé mentale. En fait, depuis que je suis toute petite je me sens plus sensible à cette période de l’année, avec une certaine prise de conscience de mes fragilités personnelles. Ce n’est cependant qu’en devenant adulte que j’ai su qu’il y avait un nom pour ça et que ça commençait par trouble.
Et si c’était important voir même sain de vivre cette sensation déséquilibrante? Je ne sais pas exactement pourquoi mais j’aimais cette sensation en tant qu’enfant, alors que maintenant je la vit avec une empreinte d’anticipation. C’est en adressant un autre oeil à ces bouleversements intérieurs que je réalise que j’aime et chéri ce moment transition autant que les autres, chaque saison, chaque sensation à son importance et son moment.
C’est un temps d’introspection, un temps de réflexion, un regard qui se tourne vers l’intérieur. C’est justement en déséquilibre qu’on est porté à trouver des solutions, à changer le chemin qu’on prend pour s’adapter. Sans déséquilibre on ne grandit pas, Pourtant pour apprendre à faire du vélo nous sommes tous tombés.
Le lâcher prise ça commence par accepter de voir les tensions internes et leurs adresser un beau sourire emprunt de douceur et d’empathie. Se demander qu’est-ce qui ne va pas, et le nommer, prendre du temps pour soi. Refaire connaissance avec ce qui est beau à l’intérieur.
Prendre du temps pour soi comme on en a envie, comment voulez vous vivre votre automne?
André auclair dit
Bonjour mon amie très bel article tu continues de me surprendre je ressens à travers ton texte ta grande joie de vivre une grande douceur et la paix à l intérieur de ton être je suis fier d être un de tes amis je suis un privilégié félicitations mon amie joyeuse automne xxxxx Andre
Genevieve Dupont dit
Bonjour André! Je viens tout juste de voir ton commentaire! Merci pour ces belles paroles! J’aime en effet la VIE sous toutes ses formes! Merci de me lire et de m’encourager !
Vive la vie
Geneviève