Aujourd’hui, j’ai envi de vous parler un peu de mon vécu. Comme vous le savez, cela fait déjà 9 ans que je pratique la massothérapie. À travers ce temps, je me suis rendu compte que le corps parle. Bon, bon, bon… vous allez me dire, elle est un peu folle la madame! Mais, pour moi, ça devient de plus en plus clair! Pourquoi des personnes qui font exactement le même métier physique pendant des années, un ce fait une tendinite (du à un mouvement répétitif), et les dix (10) autres, qui font exactement le même mouvement ne développeront absolument rien?!
J’avais un professeur, vraiment exceptionnel, qui disait que l’origine des maux, des inconforts physique est soit une question d’habitude ou d’attitude. Habitude comme nos routines de travail, notre posture (faire les choses toujours avec la même main, le même côté, qui créent des compensations à long terme). Attitude comme quand on voit quelqu’un de plus timide, qui n’aura définitivement pas la même posture que quelqu’un qui a confiance en lui, la posture sera aussi modifier et compenser, mais cette fois-ci, par un schème pensé. D’ordre plus «spirituelle», pour moi, c’est l’âme qui passe par le physique pour dire son message. Un maux ou un inconfort physique est toujours un message de notre âme qui nous parle. Mais comment l’écouter? Que veux-t-il réellement nous dire?
Nous avons tous entendu à un moment donner, si tu as mal aux épaules, c’est que tu t’en mets trop sur les épaules ou avoir mal au bras, c’est de trop forcer. Les yeux, c’est qu’il y a quelque chose qu’on ne veut pas voir… Moi, je pense que notre âme veut nous parler. Elle veut nous accompagner. Pour moi, l’âme est parti prenante de notre vie au même titre que notre corps. Mais les deux doivent travailler en équipe ensemble. Un corps pas d’âme est un corps mort. Une âme seule à besoin d’un physique et de la matière, pour évoluer. Non?
Pour moi, c’est drôle mais, c’est plutôt l’âme qui dit : «Ne t’inquiète pas, je suis là, je t’accompagne. Tu n’as pas à résister… ». Et si on ne l’écoute pas, l’inconfort, le malaise ce fait sentir encore plus grand. Pourquoi? Parce qu’elle veut notre bien. Elle veut qu’on la laisse travailler, qu’on arrête de s’inquiéter, qu’on arrête de forcer.
Ça me rappel un client…
Il y a quelques années, une cliente m’appel pour prendre rendez-vous pour son mari. Elle venait d’accoucher, elle de son premier, lui de son deuxième. Elle me dit qu’il s’est fait mal au dos, qu’il est «barré». Le client entre donc dans mon bureau. Sans blague, il avait l’air de la tour de pise. Il était barré en angle sur le côté et par en avant. Et tout de suite, ce que je ressens, c’est une résistance dans tout son corps à ce nouveau changement. Je ressentais une résistance, comme si le fait qu’il aille déjà connu ça et passer par là, il avait des «mauvaises références».
Et je ne dis pas que tous les gens qui «barre», ça veut dire ça. Chaque corps est différent, chaque être humain est différent. Et c’est ce qui me fait «tripper» de l’être humain. Ce monde sans fin de variabilité.
Mais, dans son cas, je sentais une résistance, une peur d’aller de l’avant, comme si un côté de lui trouvais ça vraiment gros tout d’un coup et qu’il avait le goût de ce sauver…
Puis, à ma grande surprise, après un seul soin et avoir pris le temps de jaser un peu avec lui, plus rien! Tout était réglé! C’est peut-être juste le massage, c’est peut-être les choses que j’ai dites qui ont fait un bout de chemin. Je ne le saurai jamais et ce n’est pas ce qui est important.
L’important c’est l’ouverture que j’ai, face à mon environnement, aux messages qui me sont apportés et ce que j’en fais.
Je n’ai pas la prétention de dire que je guéris, même si ce mot me stimule et me fascine énormément. Je crois plutôt que ce son les gens qui se guérissent eux-mêmes par les prises de conscience, consciente ou non, qu’ils font.
Je termine en disant un simple merci à tous ceux et celles qui me lisent. C’est une grande découverte pour moi de vous écrire ainsi. J’étais loin de pensé qu’un jour, dans ma vie, j’aurais écrit comme cela pour vous.
Au plaisir,
Catherine Leroux
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