Osho écrit que «la plus grande peur dans le monde est celle de l’opinion des autres. À partir du moment où vous n’avez plus peur de la foule, alors vous n’êtes plus un mouton, vous devenez un lion. Un grand rugissement émane de votre cœur, le rugissement de la liberté ».[1]
Mais qu’est-ce que la liberté ?
Elle peut être différente selon nos objectifs de vie, par exemple, plusieurs souhaitent prendre une retraite hâtive « Liberté 55 », selon qui on est, ces temps-ci nous entendons souvent parler de transgenre…ça prend beaucoup de courage pour affirmer sa différence, son authenticité !
Pour moi, la liberté pour laquelle je remonte mes manches et fait des efforts chaque jour, c’est la liberté d’être ! Me reconnaitre le droit d’avoir mon propre rythme, différent de celui prôné par notre société « métro-boulot-dodo » . Le droit d’être moi, d’avoir mes forces et mes travers, avec mes couleurs à moi, et d’accepter la perfection de mon imperfection ! Accepter qui je suis tout simplement avec un peu moins de jugement et de dénigrement.
En mieux-être facilité par le cheval, on parle de « Soi authentique » en opposition avec le « Faux soi ». Linda Kohanov, créatrice de cette approche où le cheval devient partenaire, y a mis beaucoup d’attention. Elle explique le faux soi disant de lui q’il « s’enferme dans des jugements impitoyables et coutumiers sur ce qui doit et ne doit pas se produire, réprimant et luttant contre tout ce qui ne correspond pas à sa vision limitée du monde, le soi authentique garde un discernement compatissant sur ce qui est – avant de déterminer ce qui est possible et ce qui doit arriver. »[2] Le faux soi est l’accumulation de notre histoire, notre famille, notre culture et les règles auxquelles on a été soumis. Il critique souvent nos décisions sous prétexte de ces règles.. c’est une petite voix dérangeante et pas toujours constructive !
Par ailleurs, le soi authentique est un espace à l’intérieur de soi. Un espace non-pensant, tout près du cœur. Un espace où le bonheur est à portée de main car il n’y existe ni jugement, ni critique. Ce n’est plus la peur qui mène mais la bienveillance. C’est un espace où il est permis de croire…
Permis de croire ? En quoi ? En nous !
De croire en la portée des petits gestes posés, en nos capacités, en nos compétences, en nos aspirations et, en nos rêves! C’est aussi un espace où il est permis de guérir, de grandir et de s’épanouir. C’est un espace dans le moment!
Mais de quoi parles-tu me direz-vous???
Selon l`école de pensée, la réponse peut varier.
Si l’on regarde du côté des approches spirituelles comme le bouddhisme ou la pleine conscience, on parlera de l’espace entre nos pensées, du moment présent, de la position de témoin, de la présence à soi…On trace des différences entre le mental ou l’égo, les émotions et les ressentis corporels. On estime que le mental tient une place secondaire pour mettre en avant notre intuition, notre ressentis. Parfois, l’égo prend les commandes et nous fait dériver. Il avive nos peurs et nos doutes, mettant ainsi un frein à notre épanouissement.
Ensuite, du côté des approches traditionnelles ou d’approches dites plus scientifiques, on pourrait parler de différentes approches mais je m’attarde sur la « thérapie cogitivo-comportementale (TCC) de 3ième vague.
Mais quelle différence entre toutes ces approches ? Honnêtement ? Elles m’apparaissent peu significatives ! Mis à part le langage, les mots utilisés, le fond m’apparait sensiblement le même, si on fait preuve d’une toute petite ouverture !
Dans l’approche de TCC, nous considérons que les pensées, les émotions et le ressentis corporel auront une influence directe sur l’action que vous poserez. Par exemple, vous vivez des difficultés relationnelles, vous avez nécessairement des perceptions ou des pensées vis-à-vis les dites difficultés. Ces pensées sont également en lien avec les émotions que vous vivez… Les pensées et émotions auront comme conséquence un ressentis corporel… Si vous restez bloqué dans vos pensées, sans considérer vos émotions ou vos sensations, vous risquez de prendre une décision qui ne tient pas compte de 100% des informations à votre disposition.
Et l’authenticité ? Ah bien sûr! L’authenticité équivaut, à mon humble avis, à accepter d’écouter 100% des informations disponibles via nos pensées, nos émotions et notre ressentis corporel pour prendre des décisions ajustées à nous, à nos particularités du moment. L’authenticité favorise et soutient l’épanouissement de chacun car il est en lien avec notre être profond, parfois nommé notre âme.
Et le cheval dans tout ça ? Il vient à notre rencontre, parfois pour valider qu’on est sur notre chemin de vie, parfois pour nous refléter qu’on s’est égaré de notre chemin…Il est un modèle de cohérence et d’authenticité, gardant ses pas sur son chemin à lui, sans culpabilité ou questionnement…Il est un guide vers notre authenticité. Nous permet d’agir en notre âme et conscience pour laisser le SOI s’exprimer !
« La vie implique un équilibre sain entre le fait de faire les choses pour les autres et le fait de faire les choses pour soi-même. Bien que la réalisation de cet équilibre soit plus facile à dire qu’à faire, elle permet de conduire les gens à vivre une vie plus satisfaisante et en bonne santé mentale. »[3]
Et vous, comment changerait votre quotidien si vous écoutiez un peu moins votre faux soi?
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[1] https://quebec.huffingtonpost.ca/robert-whitley/soi-authentique_b_12218270.html
[2] Chevaucher entre deux mondes, Linda Kohanov, Éd. Le courrier du livre, Paris, p171-172
[3] https://quebec.huffingtonpost.ca/robert-whitley/soi-authentique_b_12218270.html
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