Il y avait un prof au Cégep qui nous répétait sans cesse « sortez de la boite », arrêter de vous limiter à ce que vous connaissez, permettez vous de penser au delà.
Il m’a bien marqué ce pédagogue et sa façon de nous « enseigner » la créativité, l’innovation, en fait à croire en son potentiel. S’actualiser, toucher de nouveaux horizons, atteindre des objectifs, allez au delà de ce qui est connu ou attendu.
Oui, c’est possible d’évoluer à travers n’importe quelle situation. Croire en soi implique inévitablement d’avoir à accepter l’échec. Il est la le problème l’échec ça fait peur.
Pourquoi ça fait peur?
Parce que c’est associé à l’idée de tomber, de régresser. Mais cette mentalité est tout à fait liée à notre pensée actuelle. La dualité de l’échec réussite est inévitable. On nous vend l’idée du confort, de l’immobilité à travers la consommation, à travers la complaisance, mais est-ce vraiment naturel? Est-ce vraiment dans notre nature de pouvoir à tout prix gagner, de pouvoir réellement contrôler ce qui nous arrive? Je crois que oui et non, mais malheureusement trop souvent ce qui envahit nos esprit sont les éléments hors de notre contrôle, et le sentiment de lourdeur et d’échec associé.
Cette perception n’aide en rien et souvent mène à une croyance erronée et un très grand sentiment d’impuissance. Ce qui m’emmène à parler des choses dans notre pouvoir. Eh oui, il y en a des choses sur lesquelles nous avons du pouvoir! Que ce soit le repas que nous choisissons, jusqu’à la décision de choisir un emploi, nous en avons des choix. Nous avons beaucoup de moyens de nourrir le bien-être et l’épanouissement, dans n’importe quel contexte.
Même les pires situations auxquelles vous pouvez penser peuvent s’avérer être des potentiels inestimables.
Des vrais trésors. Le chemin qui se dresse devant n’est pas plaisant? Prends un autre, essai de défricher. Puis si ça fait peur demande-toi qu’est-ce qui peut arriver de pire? Souvent la réponse à cette question est rassurante et donne la perspective nécessaire pour faire un premier pas dans une direction.
Pour apprendre à faire du vélo il faut tomber souvent, parfois certains tombent plus. Mais l’important n’est pas la quantité d’échecs mais bien la fierté de faire de son mieux son possible. Quand on réussit la première fois à tenir sur son vélo c’est magique, d’autant plus si cet apprentissage fut rempli d’échecs. Je me rappelle que j’avais l’impression que des ailes m’avaient poussées dans le dos, quelle sensation magnifique. Cet apprentissage a une possibilité d’extrapolation aussi grande que l’ouverture de notre esprit.
Alors maintenant, sur quoi avez vous du contrôle et qu’est ce que vous avez envi d’alimenter?
Laisser un commentaire