On en parle, on en reparle mais qu’est-ce que c’est? Une réponse d’urgence, un trop grand écart entre un objectif à atteindre et les ressources disponible pour y répondre, bref c’est un état de tension, qui croyez le ou non a le même impact neurologique à toutes les fois qu’il est vécu. Ce qui veut dire que….l’impact est le même, que ce soit une réponse à une catastrophe naturelle ou lorsqu’on « pète une fuse » dans le trafique.
On vend beaucoup l’idée qu’il ne faut pas vivre de stress, cette même idée souvent cause elle aussi le stress. On vit dans un paradoxe ou il faut performer, rouler à haute vitesse tout en méditant et en étant détendu, souriant, beaux. Mais le stress est important, nécessaire à notre survie, c’est lui le responsable de l’évolution de notre espèce.
En fait ce qui est dommage c’est que le stress en trop grande quantité est dommageable autant physiquement que psychologiquement. Je vous invite à consulter le video suivant qui démontre bien l’effet physique du stress.
Dans mon texte précédent « prendre le temps de prendre du temps » je vous présentait des techniques qui fonctionnent pour moi afin de décomposer mon stress. En fait l’idée ici n’est pas de ne plus désirer de stress mais plutôt de reconstruire la réponse aux agents stressants, afin de lui permettre d’apparaître seulement lorsque c’est nécessaire, comme lors d’une compétition sportive, lors d’un accident, etc.
La gestion du stress se situe surtout au niveau de la perception. Lorsque je vis du stress, c’est généralement parce que je vois d’une manière démesurément grande ce que j’ai à atteindre. Ce qui m’aide à avancer et esquiver le stress c’est de revenir à ici et maintenant, je me pose la question suivante: Sur quoi ai-je du pouvoir?
Généralement la réponse à cette question est pas mal l’endroit ou je vais porter mon attention et me diriger.
Je me répète, une chose à la fois, un pas à la fois, et j’avance. Il s’agit pour moi de ne pas tomber dans la démotivation ni dans le sentiment de culpabilité. Donc si je me sens capable de rouler seulement à 60 km/h, je vais me rendre dans la voie de droite, avec mes clignotants allumés, mais je vais me rendre, et en bout de ligne c’est tellement tout ce qui compte.
« Profitez de la vie, suivez vos sens, regardez ce qui fonctionne et misez la dessus, faites le plus souvent possible bien les choses, prenez le temps ».
Voici ce qu’un prof de philo du cégep nous avait partagé…je ne sais pas pourquoi mais j’ai compris le sens quand il nous l’avait nommé à ce moment, et malgré la simplicité de ces paroles, il faut vraiment comprendre en l’appliquant, et il faut sans cesse se le rappeler.
Pour ma part je n’ai qu’à lever les yeux au ciel pour me sentir choyée, d’être là, ici et maintenant, l’émerveillement est mon plus grand outil face au stress, alors je dis merci professeur de philo dont je ne me rappelle plus le nom, d’avoir prononcé les bonnes paroles au bon moment pour moi.
Je vous propose d’être douces envers vous même et utilisez, partagez et apprenez des moyens qui vous aide à reconstruire votre réponse au stress. Je vous invite également à consulter le travail de la neuropsychologue Sonia Lupien qui a fait beaucoup de travail en lien avec le stress, notamment chez les enfants et les adolescents. Elle a d’ailleurs élaboré un programme qui vise les enfants en milieu scolaire et la gestion de leur stress qui se nomme « spin ton stress » et qui propose des moyens concrets pour changer les réponses au stress.
Réf :
- Cours psychologie de la santé, Jessica Ménard Ph.D
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