L’envie d’être heureuse est ce qui me motive à envisager ma vie ainsi.
Pour être heureuse, j’ai vite compris qu’il ne fallait pas que j’oublie de laisser de la place à l’enfant à l’intérieur de moi, qu’il fallait même que je la laisse grandir, que je la nourrisse.
La peur du ridicule… C’est souvent cette peur qui fait qu’on se met autant de bâtons dans les roues. Qu’est-ce que les gens penseront? Pour ma part, lorsque cette question traverse mon esprit, je dis à mon cerveau que ça ne sert à rien d’y penser, ce ne sera jamais possible d’éviter les critiques des gens : il va toujours y avoir au moins une personne qui critiquera une décision, une action prise. Et…, qu’est-ce que ça change réellement?
Je suis quelqu’un d’introverti à la base, qui « s’est retenue » souvent, qui s’est souvent sentie conne, niaiseuse, moins intéressante, moins belle, moins intelligente, etc., bref « moins » que les autres. J’ai souvent eu des pensées intrusives qui me bloquaient, me faisaient manquer des événements sociaux, m’empêchaient d’être confortable, bien.
Se comparer, c’est toxique parce que ça nourrit la peur du ridicule et ça fait qu’au lieu d’être en symbiose avec qui on est, on se jette dans la recherche d’approbation pour finalement se rendre compte qu’on ne se connaît pas vraiment.
Dire oui, être curieuse, quel est le pire qui pourrait arriver? C’est toujours cette question à laquelle on doit répondre. Par exemple, quel est le pire qui peut arriver si j’essaie de jouer au hockey? Que je me rende compte que je n’aime pas ça ? Eh bien ! ce n’est certainement pas assez pour m’arrêter.
Depuis que j’ai ces réflexions, le nombre d’activités que j’ai essayées, que j’aime pratiquer dans ma vie quotidienne et que je n’aurais pas essayées avec ma vieille perception est immense. L’inconnu fait toujours peur, mais une fois que ce n’est plus inconnu, ça peut tellement devenir intéressant et nourrissant. Il faut se donner la chance.
Le moment présent est le meilleur outil pour jouer. Être, tout simplement, ressentir, vivre, se laisser aller. Ce concept se vit plus qu’il ne s’explique. Laissons faire le AVANT et le APRÈS au profit du MAINTENANT et jouons. Cessons de se handicaper avec le concept du temps.
C’est impossible d’être toujours dans l’instant présent, mais plus on y pense, plus ces moments se multiplient. Ma manière à moi de vivre le plus de moments où je suis dans le présent, c’est de cultiver mes bonheurs, comme on cultive un jardin. Prendre le temps de reconnaître chaque instant pendant lequel l’on s’est senti gâté, on s’est senti bien ou on a ressenti un petit plus. Depuis que je prends le temps de reconnaître ces moments, je les vois beaucoup plus, car ma perception s’est modifiée.
Ça passe par l’observation. Pour observer, il faut s’arrêter et s’installer dans le présent. Donc, plus on observe, plus on vit le moment présent. Écouter, observer, s’arrêter, être dans le moment présent.
Les enfants sont de bons enseignants. Eh oui ! Toutes les fois où je suis en contact avec un enfant, je me sens inspirée, imprégnée d’un baume de bonheur. Ces petits êtres qui sont en apprentissage constant s’émerveillent si facilement et quand j’y porte attention je me sens imprégnée par cette douce sensation d’émerveillement et d’amour.
Savoir Être, juste être connecté avec soi-même, en symbiose avec ses valeurs, bref, se connaître et s’aimer. Comment faire? Je crois que juste le fait de se poser moins de questions fait qu’on est plus en action qu’en réflexion, donc plus naturel, plus près de l’Être que nous sommes.
Être…, sans jugement.
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