La trentaine
Vous avez peut-être fêté vos 30 ans cette année ou au cours des dernières années.
C’est quoi avoir 30 ans? Ça change quoi? Quand vous étiez ado, aviez-vous comme moi des attentes par rapport à votre parcours? Du genre : à 30 ans j’espère être en couple, avoir 2 enfants, avoir un emploi stable et payant, être mariée…
Aujourd’hui, quand je me suis assise pour composer mon tout premier article pour Seinplement moi, je me suis dit pourquoi pas en parler de cette phase de « bilan personnel» qu’on se fait à soi-même à l’aube ou au passage à la trentaine?
Mais, dans un premier temps, il me faut faire un petit retour en arrière pour vous dresser le portrait de ma vingtaine qui a passé à vitesse accélérée.
Bye bye vingtaine!
J’ai donc 32 ans et l’âge du Christ (33 ans) m’attends en juillet prochain. Au cours de ces 10 dernières années, voici ce qui a occupé mon train-train en rafale : Achat et rénovation d’un duplex avec mon conjoint à 21 ans, arrivée de mon premier fils Logan à 22 ans, arrivée de mon 2e fils Jacob à 25 ans, vente de notre duplex et construction de notre maison tant rêvée avec rien de moins qu’un bébé de 4 mois et un enfant de 2 ans et demi.
Puis, le temps a filé entre nos doigts. Nous les avons vu grandir ces enfants, devenir des petits hommes et débuter la maternelle.
Aujourd’hui, Ils ont 7 ans et bientôt 10 ans. WOAH! 10 ans! Et dire qu’enceinte je me disais : « Quand Logan aura 10 ans, j’aurai 33 ans! » Et ce jour arrivera en juillet prochain. Est-ce que vous vivez la même chose que moi? Cette prise de conscience qui me donne toujours l’impression que je vais me réveiller encore demain et me dire : « WOAH! Quand Logan aura 20 ans j’aurai 43 ans! » J’en ai des frissons dans le dos. Ce n’est pas que j’ai peur de vieillir, au contraire, je suis fière d’avoir appris et grandi autant. Je n’aurais même pas pu imaginer.
Mais, la trentaine!
Ça mange quoi en hiver?
Il est là le problème, ça mange toujours la même affaire.
La petite routine s’installe et on pense que c’est en la conservant bien serrée que le parfait bonheur va persister. BIP! C’est faux! On finit par se lasser de se lever chaque matin, avoir envie de « snoozer », de courir pour préparer le déjeuner des enfants et les lunchs, s’assurer que sa matière pour son test est bien entrée dans sa petite tête, s’obstiner avec le plus jeune pour qu’il coopère plus pour s’habiller (en hiver!), ramasser nos affaires pour le bureau en vitesse et si on a eu le temps (encore en hiver!) mettre le démarreur à distance sinon à quoi bon en avoir un!
Une fois arrivée au bureau, on s’assoit et, je sais pas pour vous, mais je dis toujours que c’est le deuxième chiffre qui commence. On attend l’heure du dîner pour aller papoter de rien (parce que dans le fond notre vie a pas changé en une nuit) et reprendre le boulot. 15h30 approche, on sait que l’école des mousses vient de finir, on a bien hâte d’aller les chercher, mais ça veut aussi dire qu’on va recommencer à courir. Dans mon cas, je saute dans le bus de 16h08, j’arrive au terminus de bus, je prends ma voiture et je passe chercher les enfants.
Bon, ici j’ai du modifier ma routine… maintenant, c’est papa qui va les chercher, car au fond je me mettais de la pression pour rien. Pas pour rien, mais pour pouvoir conserver encore cette fameuse routine si sécurisante à laquelle on accorde une importance primordiale et qui, dans certain cas, devient malsaine à mon avis.
Une fois arrivée à la maison, si vous êtes comme moi et que vous aimez pas les menus prévus d’avance ou manger la même bouffe que la veille, vous concoctez un repas facile en 30-45 minutes maximum. Entre deux petits coups de cuillères sur le feu, vous faites les mots de vocabulaire du plus vieux (lire ici, 4e année pour le mien), le petit (en première année) s’occupe devant la tablette (oui, on achète la paix). On mange en famille, on ramasse le tout et on se met à aider le plus jeune qui est super zen et nous hyper crinquée (!). On prend les bains et on tente de relaxer quelques minutes avant le dodo.
Je sais pas pour vous, mais je suis essoufflée juste de l’avoir écrit. Sur ce, la morale est : brise-moi dont ça cette routine de fou là!
La grande question : comment?
C’est-ce que je vais t’expliquer dans mon prochain article, parce que tant qu’à mettre des efforts pour y arriver, aussi bien le partager avec vous les mamans occupées, les mamans dévouées, les mamans en charge de l’horaire, les trentenaires de ce monde.
Si tu es dans la vingtaine et que tu vis ça, merveilleux : tu vas peut être te sauver la crise de la trentaine si tu mets en place tout de suite un plan d’action pour pas virer folle à trente ans.
À bientôt!
Katy #viesurmesure #onlefaitensemble
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